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Grippe H1N1: faut-il s’alarmer ?

22 juillet 2018, 17:30

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Grippe H1N1: faut-il s’alarmer ?

Qui dit hiver dit grippe. Sauf que désormais, il faut également compter avec le H1N1. Durant la semaine écoulée, une fillette de quatre ans est décédée après avoir contracté le virus. Selon le ministère de la Santé, elle a succombé à une «upper respiratory tract infection» causée par la grippe.

Faut-il s’alarmer ? D’autres cas ont-ils été détectés chez les enfants ? Sans avancer de chiffre, un officier affirme que, comme chaque année, et comme partout ailleurs dans le monde, d’autres cas de H1N1 ont été détectés à Maurice en 2018, et l’évolution dépend de l’état de santé de la personne atteinte.

«Le vaccin utilisé à Maurice est celui préconisé par l’Organisation mondiale de la santé», explique le Dr. Fazil Khodabaccus, responsable de la Communicable Diseases Unit du ministère. Ce vaccin est recommandé à partir de six mois. «Les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes ont un système immunitaire moins développé et la grippe peut causer des complications. C’est pour cette raison qu’il est primordial de les faire vacciner.»

Ce vaccin est fortement recommandé et extrêmement important si l’on veut se protéger car les complications liées à la grippe peuvent toucher n’importe qui, surtout les petits. Le vaccin, précise le médecin, protège entre autres contre les virus H1N1 et H2N3, soit les plus répandus.

290 000 à 650 000 décès par année

Ces virus sont en mutation constante chaque année. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter car les vaccins évoluent en conséquence, affirme le Dr. Fazil Khodabaccus. «Ces virus causent entre 290 000 à 650 000 décès par an, donc autant vous dire que l’OMS veille au grain pour les vaccins. Chaque année, le vaccin est préparé en fonction du nouveau virus.»

Certes, même avec le vaccin, enfants et adultes peuvent contracter la grippe, mais elle sera moins virulente et les complications seront nettement moindres, les risques atténués. Le vaccin contre la grippe se fait dans les hôpitaux et les dispensaires, de 9 heures à 15 heures en semaine, et de 9 heures à 11 heures en week-end.

Pour vous parents

La grippe A (H1N1) de l’enfant est provoquée par le virus H1N1, le virus de l’influenza. Il s’agit d’un virus muté, issu de plusieurs virus grippaux touchant les porcs, les oiseaux et les hommes. Que ce soit à la garderie ou à l’école, la contagion au virus H1N1 va bon train. Éternuements, postillons : le virus se répand dans l’air via les gouttelettes expectorées. Il peut alors entrer dans le corps du bébé ou de l’enfant en bas âge par la bouche, les yeux et le nez. Le virus H1N1 peut aussi se déposer sur un doudou, une poignée de porte, des vêtements. Une fois que l’enfant a touché un objet infecté, il suffit qu’il se frotte les yeux ou porte ses mains à sa bouche pour contracter la grippe A.

Les différents symptômes peuvent alors apparaître : fièvre, frissons, toux sèche, maux de gorge, mal de tête, réduction de l’appétit. La fatigue et les courbatures s’installent. Les diarrhées et les vomissements ne sont pas systématiques mais peuvent aussi alerter.

Pénibles à vivre pour l’enfant, ces symptômes ne sont pour autant pas bien méchants. Il faut par contre être extrêmement vigilants si l’enfant est sujet aux maladies respiratoires sévères (ex. : asthme, pneumonie), a le diabète, une insuffisance rénale ou encore des problèmes cardiaques. Le virus H1N1 peut en effet aggraver son mal et conduire à une hospitalisation urgente. Les décès sont rares.

(source : www.parents.fr)