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SAJ: «The country is in good hands…»

23 juin 2018, 16:00

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SAJ: «The country is in good hands…»

Dans un style qui lui est propre, Sir Anerood Jugnauth a consacré la majeure partie de son allocution pour répondre aux critiques de l’opposition. C’était lors des débats budgétaires à l’Assemblée Nationale, ce samedi 23 juin.  

«Pour moi, la réaction positive de la population est une claque magistrale à l’opposition. Elle n’est jamais satisfaite.»  Le ministre mentor avance que le budget 2018/19 est la preuve que le pays est entre de bonnes mains et il estime que le travail fourni par Pravind Jugnauth doit être reconnu. 

«Je suis surpris par son énergie et je suis fier que le Premier Ministre est guidé par la même philosophie que moi. Mais je ne m’attendais pas à ce que des membres élus fassent des commentaires aussi bas. Papa-Piti ! Qu’en est-il d’Adrien Duval ? Et de Boolell? Is he not piti so papa? », a rajouté le ministre, visiblement très en forme. 

Shakeel Mohamed en a également pris pour son grade. Ce qui a eu le don de vexer le chef de file du Parti travailliste. Maya Hanoomanjee lui a rappelé à l’ordre avant que les choses ne se dégénèrent davantage. 

«Hier lors de votre allocution, vous avez longuement parlé et vous avez dit des choses parfois acceptables et parfois non. Le ministre mentor vous a attentivement écouté sans faire de commentaires. Je vous demande de faire la même chose»,  a expliqué la Speaker en prenant la défense de Sir Anerood Jugnauth. Ce dernier a poursuivi son discours, en ciblant encore les membres de l’opposition. Il leur a surtout demandé d’être patients en vue d’un second miracle économique, promis par son gouvernement. «Je vous rappelle que j’ai pu réaliser un miracle économique après deux mandats. Attendez ! Les résultats seront là.»

Sir Anerood Jugnauth a également commenté la polémique entourant la mesure budgétaire qui permet aux étrangers d’obtenir un passeport mauricien. «Je condamne l’opposition qui essaie de faire croire qu’il s’agit d’une mesure sinistre. Plusieurs pays ont adopté cette mesure et ils n’ont pas été vendus à des étrangers à ce que je sache. Nous ne sommes pas stupides et nous n’allons pas donner la citoyenneté mauricienne à des personnes douteuses.»

Une heure et trente minutes n’ont pas suffi au ministre Mentor pour finir son discours. Il a demandé trente minutes additionnelles après la pause déjeuner pour finir son allocution.