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Coupable d’agression: Polocco veut se refaire une virginité

4 mai 2018, 17:00

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Coupable d’agression: Polocco veut se refaire une virginité

«C’est la dernière fois que vous me verrez en cour. J’ai changé de vie et je ne compte plus commettre de crime à l’avenir.» C’est en ces termes que Steeve Patrick Serret, connu comme Polocco, appelé à la barre, s’est exprimé devant la magistrate Niroshni Ramsoondar, de la cour intermédiaire. 

Reconnu coupable sous cinq chefs d’accusation, incluant agression avec préméditation, «damaging motor vehicle» et «damaging enclosure», Polocco confie qu’il a quatre enfants dont deux âgés de 12 et 2 ans. «J’ai passé cinq ans en prison pour un autre délit et je veux en finir avec ces comparutions… je menais une mauvaise vie. La cour ne me reverra plus», promet l’accusé. 

Le tailleur de 32 ans avait détruit des vitres appartenant à Jean Paul Désiré Prayag, le 2 décembre 2012 à la rue Briqueterie, Sainte-Croix. Ses hommes de loi, Mes Rama Valayden et Neelkanth Dulloo ont réclamé une peine de six mois pour la première charge et une amende sous les autres accusations. «On demande à la cour de lui donner la chance de rectifier ses erreurs», plaident les hommes de loi.

Bébé de neuf mois

La sœur de Polocco, Marie Cynthia Christelle Françoise, reconnue également coupable pour avoir agressé avec préméditation Jean Claude Lindsay Eroolen et avait infligé des coups à Jean Paul Désiré Prayag, demande, par le biais de son avocat, Vinesh Boodhoo, d’avoir une amende comme sanction. «Ma cliente ne jouit pas d’une bonne santé et a un bébé de neuf mois. Je demande à la cour de lui infliger soit une amende soit des travaux d’intérêt général.»

Pour rappel, Jean Claude Lindsay Eroolen, chauffeur de taxi, avait raconté que le jour de l’incident, il voulait tout simplement savoir qui avait rayé sa voiture. «Mo neve dir mwa enn loto inn frot ek mo masin», avait dit le témoin. Selon lui, Polocco lui avait donné des coups de matraque à la tête et avait lancé des pierres sur les vitres de la boutique de son beau-frère. «Après avoir reçu des coups, je me suis refugié chez mon beau-frère.»

Jean Paul Désiré Prayag avait par la suite identifié les deux accusés comme étant ceux qui ont endommagé sa boutique. «Il y avait une dispute entre l’accusé n°1 et mon beau-frère Jean Claude Lindsay Eroolen. C’est Polocco qui m’avait frappé au rein gauche à l’aide d’un morceau de bois et avait même endommagé ma moto.» 

La magistrate prononcera la sentence le 11 mai.