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Affaire Gaiqui: «La Commission des droits de l’homme aurait dû se rendre sur place tout de suite»

22 février 2018, 19:26

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Affaire Gaiqui: «La Commission des droits de l’homme aurait dû se rendre sur place tout de suite»

«Li maléré ki péna equality before the law», avance Me Sanjeev Teeluckdharry. L’avocat de David Gaiqui, qui a été photographié nu et enchaîné au poste de police de Curepipe, estime que si lui (Sanjeev Teeluckdharry) avait frappé un policier, une charge provisoire aurait été retenue contre lui. Par contre, si un policier l’avait battu, «la éna tou so létan et mo demann mo mem ziska kan pou aret zot». 

Me Sanjeev Teeluckdharry considère aussi que la Commission des droits de l’homme aurait dû agir comme cela se fait dans le cadre d'une Coroner’s Investigation et se rendre sur les lieux pour interroger et chercher les pièces à conviction tout de suite. «Bann exihibit entre-temps fini disparet, liv fini fosé.» Il n’écarte pas l’idée de déposer une plainte au civil ou une Private Prosecution sur le plan pénal.

«Un traumatisme» dit David Gaiqui

Me Sanjeev Teeluckdharry répondait aux questions de «l’express» après la reconstitution des faits au poste de police de Curepipe, ce jeudi 22 février. David Gaiqui, qui a participé à cet exercice, confie que c’était un «traumatisme» pour lui de retourner sur les lieux. 

L’avocat Me Anoop Goodary, qui l’avait vu nu et enchaîné et l’avait photographié ainsi, déclare pour sa part que c’est la première fois qu’il assiste à une reconstitution des faits comme cela. Celui qui s’est retiré comme témoin de David Gaiqui estime qu’il a le droit de participer à cet exercice étant donné qu’il n’est pas officiellement un témoin.

Le panel d’avocat de l’ancien suspect est constitué de Mes Teeluckdharry, Erickson Mooneapillay et Neeven Moonesamy.