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Environnement: Mauriciens et touristes déplorent l’état des plages

22 janvier 2018, 10:14

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Environnement: Mauriciens et touristes déplorent l’état des plages

La pollution, l’érosion, la prolifération des chiens errants ou encore le manque d’infrastructures… L’état des plages du Nord, bien que très fréquentées, laisse à désirer, à en croire les habitués, Mauriciens et touristes.

Premier constat à Grand-Baie. Cette plage est la plus prisée des touristes, estime Christian Petit-Jean, qui est en vacances à Maurice avec sa femme, Marine. Pourtant, dit-il, «nous nous trouvons avec des tonnes d’ordures sur la plage, trouvezvous cela normal ?» En effet, la semaine dernière, avant même le passage du cyclone Berguitta, des ordures de toutes sortes jonchaient cette plage publique. On y trouvait des bouteilles, des restes de nourriture et des chiens errants en grand nombre.

Les habitués tirent la sonnette d’alarme.

Lorsque nous nous sommes rendus sur place, nous avons constaté qu’une dizaine de chiens se prélassaient sur le sable. Aux dires des habitués, ces bêtes n’ont pas de maîtres et elles font les poubelles pour se nourrir. «Zot rant dan délo, apré dimunn baign ladan, pa pou gagn malad sa ?» se demande un homme.

Autre aubaine pour ces chiens errants : les marsan poisson de la plage y jettent des restes. «Éna fwa, tourist so lipié fini piké ek pikan pwason.»

Les habitués tirent la sonnette d’alarme.

Trou-aux-Biches et Mont-Choisy sont, elles, sévèrement touchées par l’érosion. Les arbres se trouvant sur ces plages font grise mine et leurs racines sont visibles. Ils risquent à tout moment de tomber.

Les habitués de ces plages expliquent que cela fait des années qu’ils essayent d’attirer l’attention des autorités sur ce problème, mais en vain. De leur côté, les forces vivesde Trou-Aux-Biches estiment que c’est un phénomène naturel et qu’il faut plutôt commencer à chercher des solutions. L’une d’elles serait de planter du batatran.

Les habitués tirent la sonnette d’alarme.

Les infrastructures sont aussi une partie du problème. Certaines plages ont des bancs rouillés, endommagés et qui font peine à voir. C’est notamment le cas à Pointe-aux-Piments. D’autres en sont dépourvues.

Le manque d’éclairage est aussi décrié. À la nuit tombée, certaines plages deviennent dangereuses. À Grand-Baie, par exemple, plusieurs personnes ont été attaquées par des malfrats à leur descente du bus.

Bain-Boeuf, l’exemple à suivre ?

<p>Bain-Boeuf compte parmi les plages qui sont les plus joliment aménagées dans le Nord. Ses espaces verts, ses cocotiers et bancs&hellip; Elle a tout pour plaire. Sur 200 mètres environ, près d&rsquo;une dizaine de bancs sont disponibles. Les cocotiers ont, eux, été plantés sous l&rsquo;ex-ministre de l&rsquo;environnement.</p>