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Accusés d’avortement: reconnus coupables, deux Bangladais pourraient échapper à la prison

22 décembre 2017, 14:42

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Accusés d’avortement: reconnus coupables, deux Bangladais pourraient échapper à la prison

Trois mois de prison. C’est la sentence infligée à deux Bangladais par le magistrat Raj Seebaluck, siégeant en cour intermédiaire, ce vendredi 22 décembre. Accusés de «procuring miscarriage», Azlur Rahman et Taslima Begum ont été reconnus coupables. Cette peine d’emprisonnement pourrait toutefois été commuée en travaux d’intérêt général.

Il est reproché à Fazlur Rahman, un cuisinier de 35 ans, d’avoir fourni dix pilules de Cycotec à Taslima Begum, une machiniste de 36 ans, en mai 2014, pour qu’elle se fasse avorter. Selon le magistrat Raj Seebaluck, le délit dont ils étaient accusés aurait pu leur valoir trois ans de prison. Il a toutefois décidé de faire usage de son pouvoir discrétionnaire pour leur infliger une peine de prison de seulement trois mois.

Le magistrat Raj Seebaluck dit avoir pris note des plaidoiries de Mes Dulloo et Ortoo, ainsi que de la version des faits des accusés. Ces derniers avaient expliqué les circonstances ayant mené à cet avortement. Selon Taslima Begum, lorsqu’elle s’est retrouvée enceinte, elle ne savait pas quoi faire étant donné sa situation. C’est ainsi que son époux et elle ont décidé de mettre fin à cette grossesse.

Le magistrate dit avoir pris en considération l’âge, la nationalité des accusés ainsi que leur situation financière. C’est ainsi qu’il a décidé de suspendre la peine d’emprisonnement. Le Probabation Office devra faire un rapport afin de déterminer si Fazlur Rahman et Taslima Begum sont aptes à effectuer des travaux d’intérêt général.

Les deux Bangladais devront se rendre à nouveau en cour intermédiaire le 8 janvier 2018 pour être fixés sur leur sort. Entre-temps, ils font toujours l’objet d’une interdiction de quitter le pays.