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#18: «L’issue de la partielle ne me tracasse pas du tout», dit Pravind Jugnauth

19 décembre 2017, 12:27

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#18: «L’issue de la partielle ne me tracasse pas du tout», dit Pravind Jugnauth

Certes, Arvin Boolell a été plébiscité à l’issue de l’élection partielle au n°18, Belle-Rose–Quatre-Bornes. Et alors ? C’est en substance ce qu’a fait comprendre le Premier ministre. Pravind Jugnauth ne craint «certainement pas» une remontée du Parti travailliste. «Li pa trakas mwa ditou rézilta sa éleksion-la().» C’est ce qu’il a déclaré lundi 18 décembre, au Mohit Hall, à St-Pierre, face à la presse.

Du reste, fait valoir le leader du MSM, au vu de la tendance, Arvin Boolell semblait effectivement être le favori. Donc, il n’est pas «étonné» de sa victoire. Craint-il la venue d’Arvin Boolell au Parlement ? «Nullement ! Au contraire, mo félisit li.»

Si le Premier ministre n’a rien eu de négatif à dire sur Arvin Boolell, en revanche, il n’a pas manqué de lancer des piques à l’encontre de Navin Ramgoolam. Le leader du PTr n’a, en effet, pas hésité à lancer, peu après la proclamation des résultats de la partielle, lundi 18 décembre : «Apré sa tsunami-la, zot zour konté». Et d’ajouter : «They are in office but not in power anymore

«Ramgoolam pé tap lestoma pandan ki mo pé konbat ladrog», a répliqué Pravind Jugnauth. Avant d’aller encore plus loin : «Le gouvernement travailliste a soutiré la mafia de la drogue. Mon gouvernement veut protéger tous les enfants.» 

Le leader du MSM a, de nouveau, expliqué pourquoi l’alliance MSM-ML a choisi de ne pas présenter de candidat à la partielle. «Pour moi, le plus important est de se concentrer sur le travail. Zot tou inn trouvé komié désizion inn pran. Parmi éna bann désizion istorik.»

De faire valoir qu’avec l’introduction du salaire minimum, une compensation salariale fixée à Rs 360, entre autres, les adversaires politiques de l’alliance MSM-ML les auraient accusés de «donner des bribe électoral».

Pravind Jugnauth persiste et signe. Le gouvernement a «bien fait» de ne pas présenter de candidat. «Sa inn permet nou travay, fer pei avansé.» D’ailleurs, l’année 2018 s’annonce «encore plus importante», poursuit-il. «Dan mo plan, éna boukou kitsoz nou améné a fer en termes d’avancement économique et social.»

Et cette promesse du chef du gouvernement : «Nous avons encore un peu plus de deux ans. Et je peux assurer la population que le gouvernement ira au bout de son mandat.» Qu’importe les appels pour des élections générales anticipées.