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Incendie à Shoprite: «The Irish sera l’un des établissements qui seront les moins affectés», dit Javed Vayid

24 novembre 2017, 20:40

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Incendie à Shoprite: «The Irish sera l’un des établissements qui seront les moins affectés», dit Javed Vayid

Comment avez-vous vécu la semaine suivant l’incendie de Shoprite ?

Elle a été très dure à deux niveaux. Premièrement, sur le plan humain, parce qu’une personne a perdu la vie dans cet incendie. Il y a eu beaucoup de dommages certes, mais on ne peut pas récupérer un humain. Cela a envoyé une énergie négative dans tout le complexe.

Deuxièmement, nous avons dû fermer notre pub pendant 10 à 11 jours, ce qui équivaut à un tiers d’un mois. C’est donc un tiers de manque à gagner. Nous avons dû nous débarrasser d’une partie de notre stock alimentaire pour des raisons sanitaires.

Puis, beaucoup de commerces n’étaient pas assurés. Y compris The Irish. Nous n’avons pas de business interruption insurance.

Votre commerce a-t-il été affecté en termes d’infrastructures ?

Pas du tout. Parce que The Irish se situe à l’autre bout du complexe. C’est surtout l’hypermarché lui-même et les magasins à proximité qui ont été touchés. Ils ont été affectés par la fumée.

Pensez-vous que cet incendie aura une conséquence sur le taux de fréquentation du centre commercial sur le long terme ? Et par ricochet, sur vos activités ?

Nous sommes parmi les établissements qui seront les moins affectés, parce que nous avons une clientèle spécifique. On est stand-alone. On ne dépend pas de la clientèle de l’hypermarché. Les magasins de vêtements, eux, par exemple, si. Ils pourraient subir une baisse de 60 % de leur chiffre d’affaires. Les magasins spécialisés du centre commercial vont, eux aussi, moins souffrir.

Quel est l’avenir du centre commercial, selon vous ? Y a-t-il une certaine crainte qui s’est installée ?

Les clients n’ont pas été affectés, – n’empêche qu’il est malheureux qu’un employé a péri (NdlR, Dinesh Domah –, donc il n’y a pas de psychose. Les gens doivent se réhabituer et là, nous sommes en période de haute saison, du coup les gens viendront. Si cet incendie s’était produit en basse saison, la reprise se serait avérée beaucoup plus difficile. Il faut maintenant que les commerces redoublent d’efforts, par exemple, pour accueillir les clients. D’ailleurs, lors de la fermeture, nous ne sommes pas restés les bras croisés. Entre-temps, nous avons fait des formations avec nos employés pour pouvoir assurer la reprise.