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Meurtre de Sahma Toofany: l’accusée relate ses liaisons avec la victime

15 novembre 2017, 14:30

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Meurtre de Sahma Toofany: l’accusée relate ses liaisons avec la victime

Sa relation avec Sahma Toofany durait depuis deux ans. C’est ce qu’a déclaré hier, mardi 14 novembre, Sangeeta Seegoolam, l’une des accusés dans le cadre du procès pour le meurtre d'un planteur de légumes, aux Assises. Au banc des accusés se trouve aussi son époux, le sergent de police Rajcoomar Seegoolam.

Le couple Seegoolam répond d’une accusation d’avoir tué Sahma Toofany le 16 janvier 2010, à Surinam.

Agressé à coups de sabre

Les six dépositions faites par Sangeeta Seegoolam ont été lues en cour par l’inspecteur Panday Dechoo. Sangeeta Seegoolam y avait raconté en détail les circonstances dans lesquelles Sahma Toofany, âgé de 40 ans, avait été mortellement agressé à coups de sabre.

Elle a expliqué que le planteur fréquentait  sa maison depuis deux ans. Il prodiguait des conseils à son mari sur un problème de terres.

Message compromettant sur le portable 

Par la suite, l’accusée et lui ont entretenu une relation extraconjugale. Le planteur venait d’ailleurs souvent la voir en l’absence de son mari.

Puis le sergent de police aurait découvert un message compromettant sur le portable de son épouse. Il l’a rabrouée, la sommant de mettre un terme à cette relation.

Brutalités

Mais Sahma Toofany ne l’entendait pas de cette oreille. Ce dernier l’avait brutalisée suivant leur rupture.

Dans sa déposition, elle a aussi relaté que la victime est entrée dans sa maison par la fenêtre alors que son mari était présent. «Mo mari finn trouv li.»

Une dispute a éclaté entre les deux hommes. Le sergent de police a saisi un sabre et a administré plusieurs coups au planteur, qui s’est par la suite effondré.

Cadavre jeté à Bassin-Blanc

Sangeeta Seegoolam a appelé son frère en renfort pour faire disparaître le corps du planteur. C’est à bord d’un 4x4 que mari, femme et beau-frère se sont rendus à Bassin-Blanc pour y jeter le cadavre.

L’audition des témoins se poursuit.