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Paris-Tours: Trentin en costaud pour un dernier succès avec Quick-Step

9 octobre 2017, 00:37

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Paris-Tours: Trentin en costaud pour un dernier succès avec Quick-Step

Trentin en costaud pour un dernier succès avec Quick-StepPour sa dernière course avec l’équipe belge Quick-Step, l’Italien Matteo Trentin a remporté pour la deuxième fois de sa carrière Paris-Tours, à 28 ans, attaquant en costaud et s’adjugeant un sprint à trois parfaitement emmené par son coéquipier, le Néerlandais Niki Terpstra.

Avec son profil ultra plat entre Loir et Loire, et sa très longue ligne droite sur l’avenue de Grammont --raccourcie ces dernières années à 800 m-- la classique des lévriers est souvent propice à des sprints massifs.

Mais les deux côtes, de Beau Soleil et de l’Epan, placées dans les dix derniers kilomètres de la course et qui ont fait leur retour cette année, ont permis de faire la différence, sous l’impulsion d’un Matteo Trentin impressionnant de facilité.

Dans la première bosse, c’est lui, malheureux quatrième des Championnats du monde à Bergen (Norvège) il y a deux semaines et vainqueur de quatre étapes sur le Tour d’Espagne, qui s’est dressé sur ses pédales pour faire éclater le peloton et permettre à un groupe de six coureurs de s’échapper.

Après une descente effectuée sur route humide, il en a remis une couche dans la seconde bosse, pour basculer en compagnie du Danois Soren Kragh Andersen. Derrière, seul le coéquipier de Trentin chez Quick-Step, le Néerlandais Niki Terpstra, a pu revenir sur le duo.

Il a alors servi de rampe de lancement idéale pour Trentin, empêchant le retour d’un groupe avec le sprinteur allemand André Greipel (Lotto). Terpstra a emmené le sprint au début de l’avenue de Grammont, puis Trentin a fait parler sa vitesse de pointe pour lever les bras.

«Avec la pluie, l’humidité et la course dessinée de façon un peu différente, c’était un peu plus technique dans l’approche de la côte», a expliqué Trentin à l’arrivée.

Avenir avec Orica

«C’est ma façon de finir la saison et de remercier l’équipe pour les sept dernières années», a ajouté Trentin.

Pour lui, l’avenir s’écrira à partir de la saison prochaine avec l’équipe Orica-Scott. Il a permis à Quick-Step de conserver pour la troisième année consécutive le trophée à Tours, après Fernando Gaviria l’an passé et Trentin déjà en 2015.

Le tenant du titre est tombé dans les 20 derniers kilomètres, trahi par l’humidité de la chaussée. Relégué à quelques secondes du peloton, il a dû fournir un gros effort pour rentrer, qu’il a payé dans les deux côtes. Cette chute a modifié les plans de course des hommes de Brian Holm.

«Évidemment, le plan c’était le sprint avec Fernando notre leader. Si quelque chose devait arriver, je serais en secours. Quand j’ai appris qu’il avait chuté, j’ai fait comme il y a deux ans, j’ai attaqué dans la première bosse», a expliqué Trentin.

Parmi les prétendants à la victoire, l’Allemand André Greipel a réglé le sprint des battus prenant la 4e place, alors que le Français Nacer Bouhanni (Cofidis), a dû se contenter de la 22e place, à une trentaine de secondes de Trentin, prolongeant ainsi la disette tricolore à Tours, où le dernier Français vainqueur remonte à 2006 et Frédéric Guesdon.