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Dopage: la Fédération d’haltérophilie (IWF) confirme la suspension de la Russie

1 octobre 2017, 12:38

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Dopage: la Fédération d’haltérophilie (IWF) confirme la suspension de la Russie

La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) a confirmé la suspension pour un an des neuf pays, dont la Russie, dont les réanalyses des échantillons des JO-2008 et des JO-2012 ont mis en évidence au moins trois cas positifs, a-t-elle indiqué samedi.

Les fédérations nationales concernées par cette sanction qui leur sera notifiée et entrera en vigueur mi-octobre sont, outre la Russie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Bélarus, la Chine, la Moldavie, le Kazakhstan, la Turquie et l’Ukraine, annonce l’IWF dans son communiqué.

«Je ne vois rien de bon dans cette décision et je ne comprends pas son objectif. Il me semble que l’IWF va regretter cette décision. (...) C’est une décision contre l’haltérophilie», a commenté l’entraîneur de l’équipe de Russie, Nikolaï Kolesnikov, auprès de l’agence russe R-Sport.

«Ils n’ont pas le droit d’agir comme ça, a déclaré l’entraîneur de la sélection masculine, Oleg Pissarevski. Pourquoi tuent-ils à la racine le développement de l’haltérophilie dans notre pays ? On a changé la direction de la fédération, les responsables qui ont péché ne sont plus là. On a changé les directeurs de toutes les équipes, on vit sous d’autres règles et faisons soixante contrôles par semaine. Nos gars se sont préparés très sérieusement, et maintenant, ils ont les larmes aux yeux».

En juin 2016, avant les JO de Rio, l’IWF avait décidé de suspendre un an la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, en raison d’au mois trois cas de dopage révélés par une vague d’analyses d’échantillons issus des Jeux de Pékin et de Londres, menées par le Comité international olympique (CIO).

Finalement, les haltérophiles russes avaient été privés des JO-2016 et des places avaient été retirées aux pays comptant plus de trois cas positifs, dont le Kazakhstan et le Bélarus. L’Azerbaïdjan, la Moldavie, la Corée du Nord, la Roumanie et l’Ouzbékistan avaient également été sanctionnés numériquement à Rio.