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Renversé par un van en rentrant de l’école: «Il est comme un bébé, mon bébé…»

1 octobre 2017, 20:45

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Renversé par un van en rentrant de l’école: «Il est comme un bébé, mon bébé…»

La vie de la famille Brette, originaire de L’Amitié, a basculé du jour au lendemain. Cela après que leur fils, Rayan, alors âgé de 7 ans, a eu un accident alors qu’il revenait de l’école. Ce jour maudit, sa mère, Sheila, s’en souvient comme si c’était hier…


 

«Il était descendu du bus pour rentrer à la maison quand il s’est fait renverser par un van», raconte-t-elle. Mais elle ne souhaite pas en dire plus. La raison étant que «l’affaire sera entendue en cour le 17 novembre et notre avocat nous a conseillé de ne pas trop parler de ça».

Rayan est aujourd’hui âgé de 14 ans. Il est cloué au lit. «Il ne marche pas, ne bouge pas, il ne voit pas non plus et ne parle pas du tout», confie sa mère. L’adolescent requiert une attention de tous les instants. «Il est comme un bébé, mon bébé… Il n’avale que de la purée et il ne boit que du lait, quelques fois avec des céréales faciles à avaler.»

Le père de Rayan, qui travaillait «lor tablisman» avait, quant à lui, pris, sa retraite un an avant l’accident. Le montant qu’il a obtenu dans le cadre du Voluntary Retirement Scheme, il l’a dépensé pour soigner son fils. «On a tout fait pour qu’il recouvre la santé. Nous avions un petit espoir. Nous avons dépensé des milliers de roupies, en vain. Il est clair, maintenant, que Rayan sera comme ça toute sa vie», déclare sa maman d’une petite voix.


 

Pour ne rien arranger, le propriétaire de la maison que loue la famille leur a demandé de partir. «Nous n’avions nulle part où aller. Mais finalement, nous avons reçu un lopin de terre à Piton, offert par la compagnie pour laquelle travaillait mon mari. Cela faisait partie du package VRSLe problème, c’est qu’il faut désormais trouver l’argent pour acheter les matériaux afin d’y construire une maison. Et payer la main-d’oeuvre.

Pouvoir offrir un toit décent à leur fils, qui a déjà vécu une tragédie, c’est le rêve le plus cher des Brette. «On veut que Rayan se sente bien, qu’il s’épanouisse malgré tout.»

Histoire qu’il puisse, malgré les malheurs, goûter un peu au bonheur.