Publicité

«Kari posson» et muffins à la sauce de Mario Armel

8 septembre 2017, 02:40

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

«Kari posson» et muffins à la sauce de Mario Armel

Il a 70 ans et on ne le présente plus… Son «Kari posson» a ravi les papilles de plusieurs générations de Mauriciens, qui se déhanchent, aujourd’hui, encore sur ce séga qui fait désormais partie du folklore. Ça tombe bien puisque Mario Armel est également un passionné de cuisine.

Ses plats sont aussi savoureux que son séga, Kari posson. C’est que Mario Armel est un fin cuisinier. «J’adore préparer de bons petits plats. Mais il faut dire que je ne savais pas du tout cuisiner avant. Je n’arrivais même pas à me faire un œuf rigole l’artiste de 70 ans, qui se souvient encore de son omelette carbonisée. Mais, alors que sa profession d’artiste le conduisait souvent à voyager seul, il a dû apprendre à manier la poêle. Jusqu’à devenir un vrai chef…

«J’ai d’abord observé ma maman et ma grande sœur. Puis j’ai commencé à me mettre aux fourneaux. Je n’ai pas tardé à maîtriser la technique», confie le chanteur. Et, bien vite, ses petits plats font la joie de ses convives. «Aujourd’hui, c’est moi qui cuisine la plupart du temps. Les enfants apprécient beaucoup mes mets.» Mario Armel assure que pour lui, rien n’est difficile en cuisine. «Je peux tout faire allant des snacks aux plats principaux

Nouvelles compositions

Des ennuis de santé l’inciteront, toutefois, à changer quelque peu de menu. «Il y a cinq ans, j’ai découvert que j’étais atteint de diabète et que j’avais d’autres complications. Je ne savais plus quoi faire. Une amie de mon épouse m’a alors conseillé de me tourner vers APSA International. C’est ce que j’ai fait. Cette organisation m’a proposé un cours pour m’aider à mieux gérer la maladie. J’ai appris, entre autres, à reconnaître les aliments qui contiennent du sucre et en quelle quantité», raconte Mario Armel. À la fin de ces cours, qui auront duré sept mois, Mario Armel comprend que son alimentation devra être plus saine.

Il se met alors à «composer». La cuisine, tout comme la musique, lui offre une multitude de possibilités. «Le point commun entre les deux, c’est la liberté que me procure l’improvisation. Il suffit de se laisser aller à son intuition», soutient le chef. Parmi ses réalisations les plus marquantes : les gâteaux piments aux crevettes en amuse-bouche, des flocons d’avoine aux courgettes, des muffins aux légumes au petit-déjeuner et du poulet ou de la viande avec de l’orge. «Cette céréale remplace le riz. En plus d’être savoureuse, l’orge a plusieurs propriétés bénéfiques pour la santé», explique-t-il.