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[Vidéo] Animation 3D: le monde merveilleux d’Alice

5 août 2017, 22:05

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[Vidéo] Animation 3D: le monde merveilleux d’Alice

Des petits yeux s’écarquillent d’émerveillement. Les enfants viennent de découvrir Alice au pays des merveilles… technologiques. Alice, c’est le nom du logiciel à travers duquel les apprentis programmeurs s’initient à l’art de l’animation 3D. Ce mardi 1er août, près d’une cinquantaine d’enfants étaient présents pour l’atelier au laboratoire informatique de la faculté d’agriculture de l’université de Maurice (UoM). 

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«Les enfants intègrent de plus en plus l’informatique à leur quotidien. Cette formation est effectuée pendant les vacances scolaires pour plus de productivité et d’innovation», déclare Dev Appalswamy, Officer in Charge du National Productivity and Competitiveness Council (NPCC). L’institution a organisé ce programme en collaboration avec la firme Oracle et l’UoM. Une simple question d’Avinash Ramtohul, Country Manager d’Oracle, confirme l’engouement de la jeune génération pour ces nouvelles technologies. «Combien d’entre vous sont sur WhatsApp ? Et Snapchat ? Et sur Instagram ?» demande-t-il à sa jeune audience. Sans surprise, ils sont nombreux à se manifester. 

Au total, sur les trois jours, plus d’une centaine d’enfants ont pris part à cette formation. Vimi Goorah, du département Innovation, Advocacy and Entrepreneurship du NPCC, est très satisfaite de l’engouement démontré par les enfants et leurs parents lors de cet atelier. «Ces plateformes technologiques seront non seulement utiles aux enfants, mais elles représentent aussi des outils de travail. Plus ils sont jeunes, plus ils vont aimer l’expérience et développer leur créativité», précise-t-elle. 

Manipulant aisément clavier et souris sur l’interface du logiciel Alice, les participants ont élaboré un canevas. Celui-ci est une image de fond sur l’ordinateur. De là, sous les instructions de deux formateurs, ils ont laissé libre cours à leur imagination. Ainsi, la planète Mars, qui a planté son décor sur la plupart des écrans, a été réinventée. Si les accoutumés Martiens étaient bien présents, on y retrouvait aussi des crocodiles, des voitures de sport, des chars, des personnages loufoques ou encore des dragons. 

Sa créature mythique, Lakshya Goburdhun, 9 ans, l’a peinte en bleu, sa couleur préférée. «J’ai créé le dragon, des châteaux, deux arbres, une sorcière et un fantôme… Mais je ne le vois pas là», confie le garçon qui fréquente l’école du gouvernement Doorgachurn Hurry à Goodlands. Comme lui, Nelly L’intelligent et Annick Stéphanore, âgées toutes deux de 12 ans, ont été bien attentives lors de la formation. Réveillées depuis cinq heures du matin, elles ont fait le déplacement depuis Chamarel. Malgré le long trajet, elles sont arrivées toutes enthousiastes pour ce cours spécial où elles ont, entre autres, répliqué des personnages de dessins animés. 

«Je voulais m’améliorer en informatique. Avant, on ne faisait que voir ces personnages à la télé- vision. Maintenant, on les crée nous-mêmes», affirme Nelly L’intelligent, élève au collège d’État Swami Sivananda à Bambous. À côté, Annick Stéphanore façonne avec minutie un personnage féminin et un véhicule dernier cri sur l’ordinateur. «Je peux utiliser l’ordinateur uniquement à l’école. Avec ce cours, j’ai l’occasion d’apprendre plus», indique-t-elle. 

Univers marin ou féerique 

Si Mars a été source d’inspirations pour plusieurs, d’autres sont restés les deux pieds sur Terre. Toutefois, c’est le mysté- rieux univers marin qui les a attirés. Sur un fond bleu marine voguaient baleines, requins et d’autres créatures. Certaines pourchassant les humains à bord de leurs misérables embarcations dans le but, peut- être, de les dévorer tout cru ? 

Krrishna Ramsurrun, 10 ans, élève de l’école du gouvernement Villiers René à Port-Louis, a opté, lui, pour un univers féerique. Dans un décor de champignons, trésors et cristaux magiques, il a raconté l’histoire de la sorcière et du dragon. «C’était un peu difficile au début, mais il faut se concentrer. Il faut drag tous les codes pour les faire bouger, s’envoler et autre. Je suis venu là pour apprendre justement tout ce qui est animation en 3D», confie-t-il. 

Les participants ont donné vie à ces personnages en ponctuant l’écran de dialogue et de mouvement. «De nos jours, les enfants n’ont pas à écrire le code de programmation comme nous le faisions à l’époque de nos études», explique un formateur, professionnel de l’informatique chez Oracle. «Avec Alice, il y a des fonctions spécifiques permettant de faire pivoter un personnage à gauche ou à droite, de changer la couleur de ses vêtements ou son apparence, d’insérer des bulles de dialogue, etc.», ajoute-t-il. Parallèlement, les jeunes apprentis ont aussi été initiés au langage de programmation Java. Cela, dans le but d’apprendre à écrire des codes. 

Si le programme se focalise sur les opérations et l’apprentissage individuel, il y a également un volet très important sur le travail d’équipe. «Il est primordial qu’il y a une répartition des tâches et voir comment les enfants gèrent cela», fait valoir le formateur. Il poursuit en expliquant que «le logiciel Alice est un logiciel intuitif. Comme les participants sont des enfants du millénaire, ils apprennent très vite avec les appareils technologiques de leurs parents». Un atout non négligeable dans l’ère de l’informatique.