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En attendant la saisie: business as usual pour le cheval Black Parrot

27 juillet 2017, 23:54

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En attendant la saisie: business as usual pour le cheval Black Parrot

L’Independent Commission against Corruption (ICAC) a obtenu un ordre de la Cour suprême mercredi 26 juillet 2017 pour la saisie du cheval Black Parrot. Elle soupçonne Tony Riacca, l’un des propriétaires du cheval, d’avoir agi sur les ordres du trafiquant de drogue Peroomal Veeren, qui purge une peine de 37 ans de prison. Qui doit s’occuper de ce cheval à présent? 

L’entraîneur de Black Parrot Preetam Daby explique qu’il n’a rien eu d’officiel stipulant que son coursier ne doit plus courir. «Le cheval est toujours dans son box. Il vient de participer à une course le 15 juillet. Nous n’avons pas encore décidé quand on le fera courir», fait ressortir son entraîneur. 

Deux courses pour Black Parrot

Le hongre bai de trois ans a débarqué à Maurice en février de cette année. Il a couru en deux occasions soit le 15 juillet et le 10 juin. Il n’a jusqu’à présent remporté aucune course. Le cheval qui figurait dans la programmation du 8 juillet lors de la seizième journée avait été retiré pour cause de boiterie. Les propriétaires de Black Parrot sont Thierry Jauffret et son épouse, la famille Dauhoo et Kirsty Daby. 

Preetam Daby confie que Tony Riacca n’avait qu’une petite action sur l’équidé. «Mo fer bann souval la vini. Sa souval la sé moi kinn asté et lerla dépendan de zot moyens éna dimoune asté full share ou ene ti share», raconte Preetam Daby. Il explique qu’il a décidé de retirer Tony Riacca parmi les propriétaires lorsqu’il a appris qu’il faisait l’objet d’une enquête pour blanchiment d’argent. 

«Tout était en règle»

Preetam Daby raconte que tout était en règle lorsque Tony Riacca voulait prendre un «share». «Li ti ena so moralité. Linn fer so contrat Turf Club et li ti fer so transfer bancaire tou ti genuine», relate l’entraîneur de Black Parrot. 

Du côté des enquêteurs de l’ICAC, on nous explique que ce n’est qu’une question de temps avant que le cheval ne soit en leur possession. Pour l'instant, Black Parrot peut courir et les coûts de l'entretien sont toujours aux frais des propriétaires. Si le cheval gagne, l'ICAC se saisira des gains destinés aux propriétaires.