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Metro Express: «Eski Bodha anvi éna swisid dan transport?»

25 juillet 2017, 14:01

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Metro Express: «Eski Bodha anvi éna swisid dan transport?»

«Nou finn fatigé atann Bodha. Li pa lé vinn zwenn okenn sindika. Azordi nou pou bizin pran enn désizion.» Et pour Gessiyka Frivet, porte-parole du Front commun syndicat transport, cette décision est simple. Soit le gouvernement leur donne la garantie qu’il n’y aura aucun licenciement dans le cadre du projet Metro Express, soit les travailleurs du transport feront une grève de la faim.

C’est ce qui est ressorti du rassemblement, ce mardi 25 juillet, du Front commun syndicat transport, au centre social Marie Reine de La Paix, à Port-Louis. La présence du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, d’Osman Mahomed du PTr et de Roshi Bhadain, leader du Reform Party, n’est pas passée inaperçue.

Un ultimatum d’une semaine a été lancé au gouvernement. Une lettre sera envoyée au Premier ministre, Pravind Jugnauth et au ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun, Nando Bodha, demandant des éclaircissements et des garanties. S’il n’y a aucune réponse une fois le délai passé, la grève sera enclenchée. «Nou pa pou rékilé. Eski Bodha anvi éna swisid dan transpor?» s’emporte Jessyka Frivet.

De son côté, Gorah Enathally, président de l’UBS Employees Union, est catégorique. «Zordi inn ariv ler pou nou révolté. Nou fer enn lagrev.» Il a d’ailleurs invité tous les employés du secteur du transport à se joindre à ce mouvement.

Parmanand Runglall, le président du Front commun syndicat transport, s’est, lui, insurgé contre l’indifférence manifestée par le gouvernement à l’égard des travailleurs du transport. «Nou pé diman rendez-vous, sak fwa pé avoy let. Zot pé met dan poubel.»

Ce que les salariés veulent, c’est savoir ce qu’il adviendra d’eux avec le projet Metro Express, insiste-t-il. D’autant plus, fait ressortir Parmanand Runglall, qu’aucune compagnie ne recrute actuellement. «UBS éna 70 bis. Eski li pou gard travayer pou narnié dan konpani ?»

Également présent, Jayen Chellum, de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, a affirmé que les travailleurs doivent se mobiliser. Selon lui, la plupart des emplois dans le secteur du transport seront supprimés avec le projet Metro Express. «Nou bizin ress mobilizé. Nou bizin rant enn séri daksion d’envergure nationale.»