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Phase finale de Neymar Jr's five à São Paulo: un rêve qui se réalise pour Shayin Rabot

7 juillet 2017, 23:04

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Phase finale de Neymar Jr's five à São Paulo: un rêve qui se réalise pour Shayin Rabot

Comme tout passionné de foot, il en a rêvé de fouler un jour le sol brésilien, de découvrir le pays d’où sont issues quelques-unes des légendes du ballon rond, comme Pelé, Romario, Rivaldo, Ronaldo, Neymar, etc… Ce rêve, Shayin Rabot est en train de le réaliser grâce à Red Bull, organisateur du tournoi mondial Neymar Jr’s Five, qui sera disputé aujourd’hui et demain.

Shayin Rabot, le capitaine de Firefly, ne se contente jamais de ce qui est acquis. Il veut toujours aller plus loin. Ainsi, à son rêve, «il veut maintenant y ajouter des couleurs», dit-il. Ce, en réalisant le meilleur parcours possible dans la compétition. Aujourd’hui même, lui et ses coéquipiers (Kerlson Agathe, Hemmansingh Emrith, Jason Gungoosingh, Grégory Hortense et Guillaume Sockalingum) seront en action dans la phase de poule. «On ne s’est fixé aucune limite. On croit en nos capacités».

Shayin Rabot compte profiter au maximum de l’expérience brésilienne.

Très motivés, les membres de Firefly, dit Shayin Rabot, ont préparé le déplacement au Brésil avec beaucoup de sérieux. Car, pour eux, l’enjeu reste de défendre avec honneur le quadricolore. «On s’est principalement concentré sur l’aspect physique et tactique. Et ça s’est bien passé. On est prêt. De plus, le Firefly a un atout : on est une bande d’amis solidaires. D’ailleurs, cela nous a grandement aidés dans notre triomphe dans le championnat local de Neymar Jr’s Five.»

Le capitaine du représentant mauricien à São Paulo dit avoir, en abordant cette belle expérience, une pensée pour son père. «Il a toujours cru en moi. Et m’a tout le temps soutenu. Je pense qu’il est fier de mon parcours, et je profite de l’occasion pour le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi.»

Âgé 22 ans, Shayin ne sait pas encore où il jouera la saison prochaine. Celui qui défendait les couleurs du Curepipe Starlight est d’avis que les clubs de football mauriciens ont repris des couleurs depuis la mise sur pied de la professionnalisation. Mais regrette que cette progression n’ait pas suivi au niveau de l’équipe nationale. Cependant, il ne veut pas s’attarder sur les raisons de celle-ci. Pour le moment, «je veux profiter au maximum de l’expérience brésilienne.»