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Référendum du Metro Express: les fédérations syndicales ne décolèrent pas

7 juillet 2017, 16:12

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Référendum du Metro Express: les fédérations syndicales ne décolèrent pas

La Plateforme anti-métro passe en mode combat. Les membres qui étaient face à la presse, vendredi 7 juillet, au siège de l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM), à Bell-Village, ont, une nouvelle fois, exprimé leur mécontentement sur le projet de métro léger. Après avoir réclamé un référendum national sur le projet, cette fois, ils souhaitent l’intervention de la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim pour amender la Constitution. Ce, afin que celle-ci soit en conformité avec son discours-programme 2015-2019, prononcé le 27 janvier 2015.

«Nationwide referendums will be held on matters of utmost importance and relating to public interest.» C’est en ces termes que la Présidente avait déclaré que le gouvernement prendrait l’initiative d’organiser un référendum sur des projets d’importance nationale. Jayen Chellum, porte-parole de la plateforme, indique, pour sa part, que selon la Constitution du pays, un référendum est prévu dans la loi uniquement pour le renvoi d’une joute électorale. «Pour que celle-ci soit renvoyée, il faut que 75 % de la population dise oui lors de l’exercice et ensuite la majorité des parlementaires doivent approuver une motion en ce sens.»

Campagne de lobbying

Parallèlement, la plateforme envisage de mener une campagne de lobbying auprès des parlementaires. Ils seront invités à signer une pétition pour dire «Non» au Metro Express. «Je tiens à souligner qu’un discours programme n’est pas un manifeste électoral mais un contrat entre le gouvernement et le peuple», a fait ressortir Jayen Chellum. Il a aussi lancé un appel aux mandants des parlementaires pour s’enquérir de l’intention du gouvernement sur le référendum national.

Il a déclaré, en dernier lieu, qu’avec le projet d’utilisation de la carte Filao pour remplacer  les tickets d’autobus,  le gouvernement veut engager les opérateurs du transport en commun dans un projet national qui ne fait pas l’unanimité. La Plateforme anti-métro a aussi indiqué, qu’en cas de tenue d’une élection partielle dans la circonscription no18 (Belle-Rose-Quatre-Bornes), elle appellerait les candidats à se positionner sur la question du référendum. 

La conférence de presse avait des allures de démonstration de force réunissant les membres de nombreuses instances, ce vendredi. Parmi l’ACIM, la General Workers Federation (GWF), Think Mauritius, l’Association Travailleurs Transport Autobus (ATTA), le Front Commun des Commerçants de l’île Maurice, la Government Servants and Employees Association, entre autres.