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Bonne gouvernance de l’OCDE: Maurice parmi les trois meilleurs élèves d’Afrique

5 juillet 2017, 01:28

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Bonne gouvernance de l’OCDE: Maurice parmi les trois meilleurs élèves d’Afrique

Maurice n’a rien à envier aux autres pays du continent africain en matière de bonne gouvernance. C’est ce que sa troisième place obtenue dans le cadre d’une étude conjointe de KPMG et de l’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA) concernant l’application des règles émises par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) semble indiquer. Cette nouvelle intervient à la veille d’une éventuelle signature du Multilateral Instrument, un ensemble de normes émises par l’OCDE pour que les juridictions ne pratiquent plus une fiscalité préjudiciable à leurs intérêts. 

Sur les 15 marchés financiers évalués, dix sont parvenus à intégrer, à leurs structures respectives, plus de 80 % des principes émis par l’OCDE. Selon l’étude de KPMG et ACCA, l’Afrique du Sud arrive en tête de ce classement avec 145 points, suivie du Kenya avec 128 points et Maurice, qui a obtenu 126 points. 

«Ce rapport est largement favorable à Maurice. Il indique clairement que le code mauricien de gouvernance d’entreprise est compatible avec les principes de l’OCDE et que Maurice se trouve dans le peloton de tête», commente John Chung, Managing Partner de KPMG Mauritius. Il estime que le régulateur et des investisseurs institutionnels devraient reconnaître et récompenser les sociétés dont les pratiques de gouvernance sont en conformité avec les exigences de l’OCDE. 

«Deux facteurs sont essentiels pour qu’une telle initiative devienne possible. D’abord, les sociétés doivent se rendre compte que le marché peut leur permettre de commander un prix plus élevé de leurs actions et qu’une telle situation est une conséquence directe de l’application de mesures de gouvernance judicieuses. Ensuite, il faut que ce soit clair qu’en cas de non-conformité aux principes de gouvernance préconisés par l’OCDE, les contrevenants seront sanctionnés», ajoute John Chung. 

Une des trois composantes de l’étude se rapporte à l’évaluation de la clarté et de l’intérêt déployés par les marchés financiers pour que les principes de l’OCDE fassent partie intégrante de leurs structures respectives. Les deux autres objectifs de l’étude consistaient à repérer les types d’instruments instaurés et à établir le degré d’adoption des principes de l’OCDE en matière de bonne gouvernance. L’étude a également évalué l’intérêt affiché par les marchés financiers africains pour intégrer en leur sein les critères envisagés par l’OCDE. La performance relevée à ce niveau oscille entre 94 %, réalisés par l’Afrique du Sud, et 65 %, le score de l’Éthiopie. 

Un autre aspect examiné par l’étude conjointe concerne les exigences de bonne gouvernance. Sur les 58 exigences identifiées pour les marchés africains, Maurice en a adopté trois. Il s’agit d’un code national en matière de bonne gouvernance pour le pays, l’établissement des règles de cotation et la promulgation du Companies Act de 2001.