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Que pensez-vous de l’homosexualité : ce qu’en pensent les Mauriciens
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Que pensez-vous de l’homosexualité : ce qu’en pensent les Mauriciens
La 12e édition de la Marche des Fiertés a eu lieu samedi, dans la capitale. Le slogan choisi cette année était «Nou La» afin de passer le message à une société, parfois trop critique, envers les homosexuels.
Sherwin Awotur, 22 ans, conseiller en assurances
«Ce n’est pas logique pour moi. On dirait un carnaval. Nous ne sommes pas venus au monde pour faire cela et se comporter de la sorte.»
Anas Mansoo, 23 ans, technicien air conditionné
«Ce n’est pas correct d’agir comme ça. Une personne bien dans sa peau ne réagirait pas de la sorte.»
France Legentil, 65 ans, retraité
«Ils sont comme ils sont, un point c’est tout. Chaque individu a sa place sur terre. Qui sommes-nous pour juger autrui ? Personne. Alors qu’ils s’expriment librement.»
Margaux Leutendrie, 19 ans, vendeuse
«Je n’ai aucun problème avec l’homosexualité. Nous sommes tous différents et nous avons tous le même droit de s’exprimer. Nous devons apporter notre soutien à toutes ces personnes plutôt que de les juger. Elles doivent savoir qu’elles ne sont pas rejetées.»
Natacha Raboude, 33 ans, femme au foyer
«Ils ont le droit en tant qu’humain de s’exprimer. Nous ne pouvons juger notre prochain. Ceux qui ça dérange sont forcément des gens peu ouverts d’esprit. Il faudrait que la mentalité évolue.»
Louis Laval Cherry, 65 ans, retraité
«L’homosexualité existe partout dans le monde. Ce n’est plus quelque chose qui choque. Lorsque j’ai vu la photo d’une des modèles dans les journaux, j’ai halluciné et mon ami m’a expliqué que c’était un transsexuel. Ils sont comme ils sont et personne n’a rien à dire. S’ils sont sur terre, c’est qu’ils méritent leur place. Dieu sait tout et il savait ce qu’il en serait en les envoyant ici et il l’a quand même fait. Ils ont donc leur place parmi nous.»
Ataullah J., 31 ans
«On ne sait pas comment expliquer cela. Une personne saine d’esprit n’agirait pas de la sorte. Je ne sais pas quoi dire de plus.»
Kamlesh Prasand, 29 ans, commerçant
«Il y a la guerre, des attentats et maintenant ça. Fini modi. Dieu finira par se fâcher avec tout ce qu’il se passe.»
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