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Incendie sur Le Gryphon: l’épouse de la victime prête à négocier

12 mai 2017, 20:10

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Incendie sur Le Gryphon: l’épouse de la victime prête à négocier

Quel développement à la suite de l’incendie sur le Gryphon ? Nous avons sollicité Reshma Seebaruth, l’épouse de Ravidutt Nundlall Seebaruth, qui avait péri sur ce navire de Plaisance, amarré à La Marina Caudan, le 19 avril. Ce soudeur de Camp-Benoît, à Montée S, laisse derrière lui trois fils de 12, huit et quatre ans. Ce dernier souffre d’un handicap.

Reshma Seebaruth ne souhaite pas baisser les bras. Elle a foi en l’employeur de son défunt époux, qui lui a proposé une indemnisation après que ce dernier a travaillé comme soudeur au sein d’Universal Fabrics Ltd, à Phoenix, pendant 25 ans. Elle attend 40 jours et ira rencontrer l’employeur de son mari.

«Père et mère à la fois»

«Comme j’ai des enfants en bas âge, j’ai envie qu’ils grandissent dans les meilleures conditions possibles. Je suis à la fois leur mère et leur père. Je souhaite qu’ils aient une bonne éducation à l’avenir. C’est ce que tous les parents souhaiteraient pour leurs enfants. On négociera en temps et lieu

Dans le sillage de cette enquête, le syndicaliste Atma Shanto, de la Fédération des travailleurs unis, avait initié une protestation à l’Universal Fabrics Ltd, le jeudi 20 avril. Il avait ajouté qu’il est le syndicaliste des travailleurs de l’usine et avait toujours oeuvré afin que les propriétaires n’exigent pas de leurs employés de faire des travaux personnels pour eux pendant les heures de travail.

Cependant, Reshma Seebaruth n’est pas prête à entrer dans cet engrenage. «Le syndicaliste était venu me voir à la maison pour m’expliquer sa démarche, mais j’en ai décidé autrement.Mon mari travaillait sur le Gryphon depuis 11 mois. Il était rémunéré et j’étais au courant. Il ne s’est jamais plaint

Nous avons sollicité son employeur, le directeur Ian Espitalier Noël, par téléphone, mais nous sommes restés sans réponse. L’attaché de presse du ministère du Travail, Leevy Frivet, nous a, lui, répondu que l’affaire est toujours en cours.