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Dans la presse le 21 avril

21 avril 2017, 20:46

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Dans la presse le 21 avril

 

Il y a 23 ans : - le 21 avril 1994

Défection de trois députés du MSM

Les parlementaires Prem Aumeer, Parmanund  Brizmohun et Claude Geneviève démissionnent du Mouvement socialiste militant (MSM). Ils vont rejoindre l’ancien ministre Madun Dulloo sur les bancs de l’opposition. Ainsi, celle-ci, qui comptait seulement sept députés au début de la législature post-élections 1991, se retrouve désormais avec 21 élus, après la scission au MMM. Le décompte au sein de l'opposition se fait comme suit : le MMM dispose de dix députés, le Parti travailliste de six, le groupe Dulloo de quatre et le Parti mauricien social-démocrate se retrouve avec un seul représentant, Xavier-Luc Duval. Le Premier ministre et leader du MSM ne s’en émeut pas. Il dit ne pas se décourager car il est habitué à de telles situations «Mo abitié ek sa, li koumadir dilo lor fey sonz», déclare sir Anerood Jugnauth. Toutefois, en décembre 1994, le ministre Jean-Claude de l’Estrac et le député de l’opposition, Paul Bérenger, démissionnent simultanément. À l’élection partielle qui s’ensuit à Stanley-Rose-Hill, les candidats de l’alliance gouvernementale sont battus. C’est le début de la fin pour le gouvernement de sir Anerood Jugnauth, jusqu’à la déroute du MSM aux élections de décembre 1995.

 

D’autres événements le 21 avril

Il y a 33 ans : - le 21 avril 1984

La liberté de la presse menacée

 

Le gouvernement dirigé par sir Anerood Jugnauth fait circuler une proposition d’amendement au Newspapers and Periodicals Act. Le projet de loi prévoit que tout responsable de presse doit faire un dépôt de Rs 500 000 auprès de la trésorerie de l’État avant de pouvoir publier son journal. Des voix s’élèvent dans les milieux politiques, de la presse et de la société civile pour faire barrage à ce projet de loi. Les journalistes et les patrons de presse condamnent cette tentative de porter atteinte à la liberté et demandent au public de signer une pétition. Les journalistes font comprendre qu’ils réclament la liberté de la presse, non pas pour eux-mêmes, mais pour le pays tout entier. Elle n'est, disent-ils, que le prolongement du droit à la liberté d'expression, sans entraves financières. Il y a une mobilisation contre le projet de loi. Dans ce contexte, 44 journalistes, qui ont manifesté devant l’hôtel du gouvernement, ont été arrêtés avant d’être relâchés. Le projet de loi a, lui, été mis au frigo.

 

Il y a 13 ans : - le 21 avril 2004

Il a toujours suffi de peu pour énerver nos élus. À l’Assemblée nationale, en ce mois d’avril 2004, l'insistance du député Madan Dulloo à faire valoir ses arguments lors des débats sur une motion de Paul Bérenger tourne au vinaigre. «Voler, batchiara» et d'autres épithètes fusent de partout. Le Deputy Speaker, Prithiviraj Roopun, est dépassé par la tournure des événements. «You are a waste as Prime minister», lance James Burty David à l’adresse de Paul Bérenger, Les échanges relatifs à un projet d'aménagement d'un restaurant au Jardin de Pamplemousses se poursuivent dans les couloirs. Le député Ajay Guness lance au ministre de l’Agriculture : «Éta Boolell, to pé rod vann zardin-la». Et Arvin Boolell de répondre «Ki tonn dir ? Vandé ? Amenn to ser mo vann li ansam ?»  Sur ce, James Burty David se joint à l’altercation. Il est contré par le député MSM, Gérard Paya, qui, sur un ton péremptoire, lance : «Taler mo grenn tou to lédan, David.» D’autres parlementaires et des policiers interviennent pour ramener le calme. On le voit bien, le comportement violent et les propos vulgaires à l’Assemblée nationale ne datent pas d’aujourd’hui. Sauf que maintenant, il y a la retransmission des débats à la télévision.

 

Il y a 13 ans : le 21 avril 2004

Le rachat d'Iframac par la British American Investment (BAI) de Dawood Rawat est de toutes les conversations dans les cercles de concessionnaires de voitures. Cette opération qui tournerait autour de Rs 460 millions  intervient à un moment où le secteur est en perte de vitesse. Iframac est le numéro deux en termes de vente de voitures neuves à Maurice avec 17,5 % de parts de marché en 2003. Ses propriétaires, les groupes Harel Mallac et Ireland Blyth Ltd, dit-on, préfèrent se désengager du secteur de l’automobile pour se recentrer sur leur corps de métier. La BAI soutient qu'elle est à la recherche de nouvelles opportunités pour diversifier ses investissements. Tout laisse croire qu'avec l'acquisition d'Iframac, le nouveau propriétaire espère dégager des synergies avec les autres activités de la Holding. Elle est présente dans le crédit-bail, notamment avec la Mauritius Leasing Company (MLC), ainsi que dans le secteur de l'assurance. Une voiture achetée à la BAI pourrait être financée par le crédit-bail de la MLC et bénéficier des facilités en termes d'assurance.