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«Poisson d’avril» de Greenpeace pour dénoncer un projet de forage de Total au Brésil

1 avril 2017, 20:24

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«Poisson d’avril» de Greenpeace pour dénoncer un projet de forage de Total au Brésil

L'association de défense de l'environnement a simulé des projets de forage sur des sites naturels ou touristiques français pour sensibiliser à un projet de l’entreprise pétrolière qui menacerait un récif corallien de l'Amazone.

Et si Total forait pour trouver du pétrole au large d'Étretat ou sur la dune du Pilat ? Des militants de Greenpeace ont simulé ce samedi des forages dans des lieux touristiques ou emblématiques de plusieurs villes de France, un «Poisson d’avril pétrolier» visant à protester contre un projet d’exploration du groupe pétrolier au large de l’embouchure de l’Amazone au Brésil. 

Dans la matinée place du Trocadero à Paris, sur le Miroir d’eau en bord de Garonne à Bordeaux, dans l’après-midi sur le Vieux-Port à Marseille, notamment, les militants, grimés en ouvriers de forage, ont érigé ou devaient ériger une fausse plate-forme d’exploration pétrolière, simulant au sol une marée noire de papier et adhésif, tandis que de faux «cadres dirigeants» en costume-cravate, célébraient au champagne le feu vert et le succès du forage. Autour, quelques militants informaient et discutaient avec passants et curieux. 

Les actions, prévues dans 15 villes selon Greenpeace, visaient à sensibiliser le public en lui demandant «comment il réagirait à un forage pétrolier sur un site qui lui est cher, dans son proche environnement, comme ici au Miroir d’Eau, ou sur la Dune du Pilat près d’Arcachon ? Les gens diraient «c’est stupide, c’est n’importe quoi !Eh bien le récif corallien de l’Amazone peut paraître loin pour le public, mais c’est pareil», a déclaré à Bordeaux Nathalie Makowski, porte-parole locale de Greenpeace.

Ces actions symboliques, qui à Paris et Bordeaux ont rassemblé une quinzaine de militants, s’inscrivent dans la continuité de celle qui a vu tôt lundi matin 3 000 litres de mélasse déversées par des militants de Greenpeace devant le siège de Total à La Défense, près de Paris.

Pour l’ONG de défense de l’environnement, les projets (...)