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[Audio] Jeff Lingaya: «Le gouvernement ne nous donne pas le choix concernant la carte d’identité»

24 mars 2017, 09:12

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[Audio] Jeff Lingaya: «Le gouvernement ne nous donne pas le choix concernant la carte d’identité»

«Nous devons avoir le choix de faire la nouvelle carte d’identité biométrique. Certains sont d’accord alors que d’autres non. Or tel n’est pas le cas. Gouvernma pa pé provide nou le choix. Nous sommes méfiants. Nous voulons exercer nos droits en tant que citoyens.» Propos de Jeff Lingaya, ce vendredi matin, 24 mars, membre de la plateforme No to Biometric Data on ID Card. Il était présent devant le centre de conversion du bâtiment Emmanuel Anquetil, Port-Louis, avec d’autres opposants.

Jeff Lingaya a n’a pas manqué de commenter le geste de ceux qui se sont levés aux aurores pour faire la queue. «C’est touchant de voir des gens devant la porte du centre de conversion à 6 h 30, avant même qu’elle ne soit ouverte. Cela démontre que les citoyens mauriciens ont déjà pris conscience depuis 2013. Ils savent que c’est dangereux de soumettre l’empreinte à l’État», a-t-il ajouté

Il affirme qu’il attendra comme tout le monde pour obtenir sa carte, sans pour autant accepter de soumettre ses empreintes «par un consentement forcé». Il donne donc rendez-vous à ceux qui sont d’accord avec lui ce vendredi 24 mars. «Ce que nous voulons faire aujourd’hui, c’est de donner rendez-vous à tous ceux qui n’acceptent pas de donner leurs empreintes par un consentement forcé. Nous ferons l’application tout en refusant de soumettre nos empreintes par un consentement forcé

Par ailleurs, Jeff Lingaya souligne que plusieurs plateformes s’unissent contre la carte biométrique. «Ce que l’on peut constater, c’est la présence de plusieurs plateformes. Cela veut dire qu’il y a une unité.» Il soutient que des actions juridiques, prises par les plateformes, vont suivre. «Des négociations sont toujours en cours. Ensuite, nous ferons une synthèse. Nou ava gagn enn ticket, ce qui nous donnera un moratoire pour un débat. Les citoyens doivent faire le choix en toute démocratie. Nou pé anvi fer séki gouvernman pa pé fer pou nou. D’ici lundi, nous retournerons»