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Sangeet Fowdar : «Des rencontres Sobrinho-politiciens intriguent»

15 mars 2017, 20:20

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Sangeet Fowdar : «Des rencontres Sobrinho-politiciens intriguent»

Vous avez posté un commentaire sur Facebook, lundi soir, disant que l’Angolais Álvaro Sobrinho est «over protected». Pourquoi cette remarque ?

Parce que l’affaire Alvaro Sobrinho est devenue le «talk of the town». Partout où je passe, que ce soit dans ma circonscription ou ailleurs, les gens ne parlent que de ça. Et puis, ayant dirigé une compagnie financière, je me sens très concerné par le secteur financier. En tant que député, je suis en droit de poser certaines questions.

Quand vous dites qu’il est surprotégé, vous faites référence à qui ?

Je ne trouve pas normal que des politiciens doivent le rencontrer…

Vous parlez d’Ivan Collendavelloo ?

Je ne veux pas personnaliser le débat. Tout ce que j’ai à dire, c’est que si un investisseur s’intéresse au pays, les organismes régulateurs doivent mener une enquête indépendante avant qu’on ne décide de l’accepter. Et non qu’il rencontre des politiciens en parallèle à l’enquête.

Avez-vous des doutes sur cet investisseur ?

Je ne dis pas qu’Álvaro Sobrihno est coupable de quoi que ce soit. En me basant sur des articles de presse, dont l’express, et sur des sites Internet, je me pose beaucoup de questions sur cette personne. Surtout sur son riche héritage.

Pourtant, le Premier ministre adjoint a dit à la nation qu’ila appris que trois générations de la famille Sobrinho étaient très riches…

Peut-être qu’il a des informations que beaucoup de personnes et moi n’avons pas.

Qu’auriez-vous souhaité que les autorités fassent ?

Rester à l’écart de cette affaire qui ternit trop l’image de notre pays. Le secteur offshore est trop important pour notre économie. On doit faire très attention avec ce cas.

Vous êtes le premier membre du gouvernement à avoir une telle réaction à l’encontre de Sobrinho. Ne craignez-vous pas qu’on vous remonte les bretelles ?

Pourquoi devrais-je avoir peur ? Je ne fais pas partie de ceux qui prennent des décisions collectives. Et je ne suis pas informé de ces décisions. Il y a un débat national sur toute cette affaire et je suis libre de donner mon opinion.

Êtes-vous toujours membre du ML ?

Oui.