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Essentielle renaît

1 mars 2017, 11:11

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Essentielle renaît

 

Le magazine de la Mauricienne se réinvente. Un nouveau logo «plus pérenne et mieux ancré dans l’air du temps. De nouvelles pages plus épurées. Du contenu plus anglé, plus fort… pour mieux interpeller.» C’est en ces termes que la rédaction explique ce «nouveau souffle» insufflé au magazine de la Mauricienne. Sans pour autant dévier de sa mission : «être le porte-voix des femmes d’ici et d’ailleurs». Et en misant sur ce qui fait sa force depuis maintenant dix ans et des poussières : son style et son ton, qui lui permettent de jouer sur le sérieux et la légèreté tout en plaçant l’humain au centre de sa démarche.

Un magazine repensé et relooké pour mieux plaire aux lecteurs et lectrices.

Pour «redessiner son allure, celle d’une jeune fille devenue femme», l’équipe a choisi ce mois de mars porté par la Journée internationale des droits des femmes. Une journée marquée par plusieurs sujets liés au combat mené pour et par des femmes, mais également des hommes. À commencer par le portrait d’une battante, Alexandra Ho, que l’on retrouve en couverture de cette édition. Condamnée, elle respire aujourd’hui la vie grâce aux arts martiaux.

 

On retiendra également le dossier Journée des femmes : les jeunes filles s’en mêlent, pour revendiquer l’égalité réelle des genres et leur liberté.  Alors que Roshni Mooneeram, l’universitaire et citoyenne engagée, exhorte à «libérer le potentiel des femmes». Non sans livrer un entretien sans faux-semblant d’Aisha Goburdhun (NdlR : il devenu elle car s’étant «toujours sentie femme») qui, au nom des transsexuels et des transgenres, revendique sa féminité. Et avoir accordé la parole à Nirveda Alleck, artiste multidisciplinaire, et Ravi Jetshan, artiste bijoutier et fervent défenseur de la cause féminine, le temps d’un Face-à-face amical.

Face-à-face amical entre Nirveda Alleck et Ravi Jetshan.

Autre point fort de ce numéro de mars : le reportage qui vous emmène sur les traces de ces femmes sans abri qui trouvent refuge auprès de l’association Passerelle. Les chiffres font peur : 428 demandes d’accueil en deux mois ; 42 % des femmes sont âgées entre 18 et 30 ans ; 68 % d’entre elles ont au moins un enfant ; dans 72 % des cas, elles ont déjà passé la nuit à la rue, sur une plage, dans une maison abandonnée ou dans un lieu public. À lire donc le quotidien de ces femmes blessées par la vie qui, malgré tout, ont trouvé une lueur d’espoir grâce à Passerelle.

Versatile : quand les émotions et les humeurs se transforment...

Mais le symbolisme de mars est tel qu’il n’a pas manqué d’inspirer l’équipe mode, qui nous sert un magnifique ballet – L’un est l’autre – unissant deux danseurs sur le thème de la complémentarité. Sans compter les histoires inspirantes de femmes, les conseils pratiques et autres nouvelles rubriques à découvrir au fil des pages. Donc, oui, Essentielle s’est réinventé mais sans oublier son ADN.