Publicité

La Réunionnaise Gélita Hoarau défend la cause chagossienne au Sénat français

22 février 2017, 10:24

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

La Réunionnaise Gélita Hoarau défend la cause chagossienne au Sénat français

Elle a posé une question sur la situation des Chagossiens au Sénat. Telle est la démarche de la sénatrice de La Réunion, Gélita Hoarau, mardi 21 février au Sénat. C’est ce que rapporte le site temoignages.re.

 «Le gouvernement sera-t-il décidé, au vu de cette douloureuse histoire, à défendre la cause chagossienne auprès de Londres comme de Washington, en plaidant pour la seule réparation à la hauteur du mal commis : le retour effectif des Chagossiens aux Chagos ?» peut-on lire dans sa question.

Selon la Réunionnaise, «le pire malheur qu’un peuple puisse subir dans son histoire, c’est l’exil forcé hors de sa terre natale». L’année 2016 était, dit-t-elle, cruciale, car le bail de Diego Garcia a été renouvelé. «Le gouvernement de Londres avait laissé l’espoir d’un avenant au bail permettant une réinstallation maîtrisée des Chagossiens aux Chagos. Il avait même commandé une étude de faisabilité sur les conditions du retour, étude qui a conclu positivement», a-t-elle fait comprendre.

Problème de souveraineté

Par ailleurs, elle a aussi mentionné l’engagement de Theresa May en octobre 2016, avant l’assemblée générale de l’ONU. La Britannique a tenté de trouver un terrain d’entente avec Maurice et les Chagossiens mais en vain. Le 16 novembre, Londres s’est «brutalement opposé» à la revendication des natifs de Chagos. Gélita Hoarau a aussi évoqué le combat d’Olivier Bancoult au nom du Groupe refugiés Chagos.

Le gouvernement français, par le biais de son secrétaire d’État Harlem Désir, n’a pas tardé à répondre en disant qu’il ne peut prendre de décision dans le différend qui oppose le Royaume-Uni à la République de Maurice.

«La France n’est pas insensible au sort des Chagossiens. Après 40 ans, ces 9 000 exilées connaissent toujours des difficultés. Mais leur sort est lié à un problème de souveraineté. La France encourage le Royaume-Uni et la République de Maurice à trouver une solution par la voie du dialogue, engagé depuis plusieurs mois», a-t-il ajouté. Il souligne qu’il ne doute pas de l’aboutissement de ce dialogue.