Publicité

Brisée-verdière: Un village où il fait bon vivre

21 février 2017, 13:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Brisée-verdière: Un village où il fait bon vivre

Situé entre Lallmatie et Bon-Accueil, Brisée-Verdière est un village très fréquenté. Si de nombreux projets s’y concrétisent, le village continue à garder son charme d’antan. Nous y avons fait escale afin que vous le découvriez. Bonne visite.

Le trajet nous mettait déjà l’eau à la bouche. En passant par des chemins boisés de La Nicolière et Salazie pour nous rendre à Brisée-Verdière, nous sommes tentés par les nombreuses goyaves de Chine se trouvant au bord des routes. Un peu plus loin, sur le même parcours, se situe la grotte Pont-Bondieu qui avait été aménagée, il y a quelques années, pour être plus accessible; des escaliers ont été installés. Comme c’est un site touristique, nous nous arrêtons pour le découvrir. Nous ne sommes pas déçus car, la caverne, située en bas-fond et éloignée des bruits du village tels les klaxons, est un endroit très paisible.

À nouveau sur la route, nous arrivons à Salazie après moins de cinq minutes. Au milieu des champs de cannes, nous apercevons la salle des fêtes Crimson Hall, qui accueille beaucoup de personnes lors des grandes occasions.

La route principale du village.

Peu après, nous arrivons à la croisée de Brisée-Verdière, où se trouve la Lady Sushil Ramgoolam Medi Clinic. Ce «petit hôpital» existe depuis plus de 15 ans. Selon les habitants, c’est l’un des plus gros projets que le village ait connu. Mustapha Baudoorally, âgé de 63 ans et ancien président du village, le confirme. «Des habitants de Grande-Retraite, St-Julien et Lallmatie, entre autres, viennent à cet hôpital pour se  faire soigner. D’ailleurs, au fil des années, le service s’est beaucoup amélioré. Nous avons même un bâtiment pour les traitements ayurvédiques et un département pour les yeux.»

Mustapha Baudoorally, qui est toujours membre du conseil, indique, par ailleurs que d’autres localités telles que Mare-d’Australia, Belvédère, Salazie, Pascale et Pont-Bondieu sont attachées à Brisée- Verdière. Cela fait de lui un grand village avec plusieurs milliers de personnes.

De g. à dr. Deepak Foolessur, un habitant, et Mustapha Baudoorally, conseiller et ancien président du village.

Ensuite, nous prenons la direction de Mare-d’Australia où nous ferons la rencontre de Mawlabaccus Moosbally, peu avant le poste de police. Ce dernier, âgé de 78 ans, est un artisan qui crée des produits en rotin. Toujours très fringant malgré son âge, Mawlabaccus Moosbally fait ressortir qu’il exerce toujours et qu’il partage ses connaissances avec les jeunes du village travaillant sous sa tutelle. Très connu dans la région, il ajoute qu’il a de grosses commandes des hôtels.

Après ce brin de causette avec ce spécialiste en rotin, nous continuons notre visite jusqu’au nouveau bâtiment du conseil de village, inauguré il y a environ deux ans et demi. À l’extérieur de l’immeuble, se trouvent un jardin d’enfants et un coin de détente. Là, Deepak Foolessur, autre habitant, nous confie que ce bâtiment est un «petit bijou» pour le village. «Ce projet était très attendu car pendant plus de 20 ans, le conseil n’avait pas d’endroit fixe pour se réunir et, quant aux habitants, ils n’avaient aucun lieu pour s’adonner à des activités», déclare-t-il. D’ajouter que «nous attendons désormais un kiosque dans la cour».

L’accès à la grotte Pont-Bondieu.

Deepak Foolessur fait également mention du grand centre de jeunesse du village qui attire toujours de nombreux habitants. S’il n’est pas un natif du coin, il confie que c’est un village où il fait bon vivre. «Nous avons toutes les facilités. Les commerces sont bien développés, nous avons de grandes boutiques, des supermarchés, des pharmacies et des habitants qui exercent différents métiers.» Pour lui, Brisée-Verdière est un village qui a préservé son charme d’antan, tout en évoluant.