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[Vidéo] Études: l’informatique en plein boom

11 février 2017, 21:00

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[Vidéo] Études: l’informatique en plein boom

«Qu’il s’agisse de Web Developers, de développeurs d’applications mobiles ou de programmeurs, le secteur informatique recrute activement.» Propos de Pradeep Dursun, Chief Operating Officer de Business Mauritius. Un constat que soutiennent également les entreprises de recrutement. Avec les journées portes ouvertes de plusieurs établissements cette semaine, un détour s’impose sur le marché de l’emploi avant de se lancer dans cette aventure.

«Les compétences techniques à tous les niveaux sont les plus recherchées», confie Aurélie Marie, responsable de recrutement et de communication chez MyJob. Et dans le créneau informatique, de nombreux postes se déclinent de plus en plus. «Le Social Media, le Digital Marketing, le référencement (SEO et SEA), les postes en gestion de risque, aussi bien en informatique que des risques opérationnels en entreprise, sont de plus en plus demandés», ajoute notre interlocutrice. Pour Aurélie Marie, l’avenir des jeunes se trouve dans le digital marketing et la communication.

Au-delà de l’informatique, l’on compte également le secteur hôtelier et touristique. «En ce moment, il y a une diversification du secteur de l’hôtellerie et la création de sous-secteurs. C’est un secteur extrêmement prometteur», soutient Pradeep Dursun. Ce créneau se positionne d’ailleurs comme le deuxième recruteur en ligne sur Myjob.mu.

Mais il faut aussi savoir que les services bancaires et financiers sont aussi dans la course. Pour Pradeep Dursun, l’International Business et l’offshore sont des secteurs qui sont de plus en plus porteurs. «La médecine, la comptabilité et le droit sont toujours aussi populaires chez nos jeunes. Mais il faut être ouvert à travailler à l’étranger», ajoute-t-il. Pour lui, il ne fait pas de doutes : dans un futur proche, il nous faudra bientôt explorer l’option de l’exportation de nos compétences, surtout dans la région et sur l’Afrique.

Les universités s’adaptent

Face à la demande des employeurs, les universités ont également dû modifier les programmes offerts. «L’université de Technologie (UTM) propose des cours plus complets sur les créneaux porteurs», indique la directrice, la Dr Sharmila Seetulsingh-Goorah. Elle cite en exemple le BSc en «Digital Enterprise Management», proposé pour cette rentrée. Selon la directrice, il ne serait, de nos jours, pas suffisant d’avoir une formation en informatique pour avoir un emploi. Elle estime qu’il faudrait que les candidats aient un minimum de formation en gestion de projets. «Ainsi, ils peuvent aussi ouvrir leur propre boîte.» Pour la rentrée d’août, l’UTM prévoit de fait des formations en Entrepreneurship.

Outre l’informatique, des licences en «Film Production» ou encore en «Graphic Design» et «Special Effects» figurent parmi les cours innovants proposés à l’UTM, l’université de Maurice ou encore dans les universités privées telles que le Charles Telfair Institute. «Bien sûr, il y a les licences classiques : le bancaire, la comptabilité, mais la créativité est aussi une compétence recherchée. Dans une société où le visuel prend de plus en plus de place, ces formations sont plus qu’appropriées», explique la Dr Sharmila Seetulsingh-Goorah.

UTM : les Health Sciences se refont une santé

Pas moins de six nouveaux programmes sont proposés à la faculté de Health Sciences de l’UTM.

Pour cette nouvelle rentrée universitaire, l’université de Technologie de Maurice (UTM) renforce sa faculté de Health Sciences. Pas moins de six nouveaux programmes sont proposés dans cette filière.

«Nous sommes la seule institution à proposer un master en Counselling in Substance Abuse, qui est quand même très spécifique», explique la Dr Sharmila SeetulsinghGoorah, directrice de l’établissement universitaire. La raison pour laquelle cette option a été ajoutée aux programmes de l’université ? «Nous faisons face à un problème grave : la toxicomanie. Il faut que les gens soient formés pour aider les toxicomanes et nous ne le sommes pas, en ce moment», soutient la directrice de l’UTM.

Autre programme offert dans cette filière : des formations en Mental Health.

MITD : l’ingénierie ou l’informatique avant tout

Nul besoin de SC pour suivre des cours d’artisanat ou de coiffure à la MITD.

Les cours qui ont un franc succès chez les futurs étudiants ? À la Mauritius Institute of Training and Development (MITD), où se tiennent des journées portes ouvertes jusqu’à aujourd’hui, la responsable des relations publiques, Sadna Juwaheer, soutient que ce sont «définitivement l’ingénierie et l’informatique». Du côté des filles, la coiffure, la cuisine, ou le Beauty Care ont la cote.

La MITD ouvre ses portes non seulement aux détenteurs d’un Higher School Certificate, mais ceux possé- dant un School Certificate (SC) peuvent aussi tenter leur chance. «Pour certains cours, tels que l’artisanat ou la coiffure, nul besoin de SC. On veut offrir à tout le monde la possibilité de pouvoir apprendre ici, à la MITD», insiste Sadna Juwaheer.

Cette année, l’établissement mise sur le recrutement de 3 000 élèves. Des cours particuliers sont aussi de la partie, dont la Jewellery Design and Making, accessible à ceux qui ont étudié jusqu’en Form III. Dans la filière de l’agroindustrie, l’on compte également le Landscape Maintenance. Sans compter les cours classiques comme la menuiserie ou encore la plomberie.

MGI : deux nouveaux cours

Les «Fine Arts» seraient très demandés au MGI, avec au moins 35 étudiants par classe.

Le cours qui serait en grande demande, à en croire la directrice du Mahatma Gandhi Institute, Veenotma Koonjal: le BA(Hons) Film Production. «On compte prendre 15 élèves par cours», affirme-t-elle. Les élèves ciblés sont ceux ayant complété leur Higher School Certificate. L’autre nouveauté en termes de cours est le BA(Hons) Dramatic Arts.

Pour les journées portes ouvertes, qui se terminent aujourd’hui, à 17 heures, les étudiants potentiels pourront aussi découvrir les cours classiques, tels que ceux dans la filière d’Indian Studies, dont le BA (Hons) Hindi/Tamil/ Telegu/Marathi, ou encore le BA (Hons) Fine Arts, BA (Hons) Digital Arts et le BA (Hons) Advertising & Visual Communication. Pour ces filières, ce sont les Fine Arts qui sont très demandés, souligne la directrice du MGI, soit «jusqu’à 35 élèves par classe».