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Amazon confirme ses ambitions dans le fret aérien

1 février 2017, 07:41

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Amazon confirme ses ambitions dans le fret aérien

 

Le géant américain de la distribution en ligne Amazon confirme ses ambitions dans le fret aérien avec l’annonce mardi de la création d’un hub pour ses avions sur un aéroport du Kentucky, un investissement chiffré à près de 1,5 milliard de dollars.

Le groupe indique dans un communiqué avoir retenu l’aéroport de Cincinnati (CVG), dans le centre-est du pays, pour «construire un hub aérien centralisé pour sa flotte croissante d’avions cargo Prime Air», précisant vouloir y créer plus de 2.000 nouveaux emplois.

Amazon n’a pas précisé le montant de l’investissement, mais l’organisation de développement économique locale Tri-ED le chiffre à 1,49 milliard de dollars, étalés sur plusieurs années.

Le groupe dit avoir choisi le Kentucky entre autres pour sa position centrale et sa proximité avec plusieurs de ses centres de traitement de commandes (il en compte 11 dans cet Etat, employant plus de 10.000 personnes à temps plein).

Soucieux d’augmenter ses capacités et de réduire sa dépendance vis-à-vis des sociétés de messagerie comme UPS ou FedEx et des services postaux traditionnels, Amazon s’était lancé dans le transport aérien l’an dernier en nouant des alliances avec deux loueurs d’avions de fret, Air Transport Services Group (ATSG) et Atlas Air Worldwide Holdings (AAWW).

Ils s’étaient engagés à mettre à sa disposition jusqu’à 20 avions chacun, avec une montée en puissance progressive. Amazon avait présenté durant l’été le premier appareil de sa flotte, baptisée «Prime Air», et dit aujourd’hui avoir 16 avions en service.

Amazon affiche de manière générale des ambitions grandissantes dans le transport, répondant au souci de mieux contrôler sa chaîne d’approvisionnement et ses coûts.

Il a également investi ces dernières années dans des remorques portant sa marque pour accélérer le transport de biens entre ses entrepôts aux Etats-Unis.

Et il avait enregistré une filiale fin 2015 auprès de la Commission maritime fédérale américaine afin de lui permettre d’assumer des responsabilités de transporteur en achetant des capacités de transport auprès de compagnies maritimes.

D’après les médias américains, elle avait commencé en fin d’année dernière à organiser l’acheminement de marchandises de commerçants chinois vers les entrepôts américains d’Amazon.