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Violences conjugales: Amreen Booneeadee «vit dans la peur»

27 décembre 2016, 18:23

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Violences conjugales: Amreen Booneeadee «vit dans la peur»

Alors que l’heure était à la fête pour certains, Amreen Booneeadee, 27 ans, n’est, elle, pas au bout de ses peines. «Je ne suis pas en sécurité», allègue cette mère courage dont l’express dimanche a fait état dans son édition du 25 décembre. En effet, alors qu’elle a été hospitalisée le jour même, cette jeune femme, qui multiplie les démarches pour toucher une pension, a découvert que sa maison a été visitée par des inconnus. Mais sa déposition à la police aurait été refusée.

Tout a commencé lundi matin lorsqu’Amreen Booneeadee rentre chez elle après une nuit d’hospitalisation. Elle est tombée malade le jour de Noël et ses trois enfants ont dû être confiés à sa mère. Son mari ayant été emprisonné pour violence conjugale.

Sur place, elle constate que sa porte est ouverte et que ses effets personnels ont été éparpillés. Pis, des vêtements de son mari ainsi que l’unique bague qu’elle possède ont disparu. Ses voisins lui auraient appris que son époux a quitté la prison et a fait un saut chez elle.

«Si mon époux est sorti de prison, il peut revenir nous battre, moi et mes enfants.»

Bien qu’effrayée, elle se dirige vers le poste de police pour y porter plainte. Mais les policiers auraient refusé de prendre sa déposition. «Zot inn dir mwa al réposé, é révini apré», soutient la jeune femme. Interrogé, un responsable de la station affirme qu’il n’y a pas eu d’effraction et, de ce fait, les policiers ne peuvent recevoir la plainte de la mère de famille. Or, l’inspecteur Shiva Coothen fait ressortir que la police doit obligatoirement enregistrer les plaintes pour vol ou cambriolage et se rendre sur les lieux.

«Je ne suis pas en sécurité », confie Amreen Booneeadee. Si mon époux est sorti de prison, il peut revenir nous battre, moi et mes enfants.» La mère de famille avait été victime de violence conjugale il y a deux semaines malgré le protection order dont elle bénéficie.

Amreen Booneeadee a entamé des démarches pour obtenir une pension. Mais les procédures ne sont pas en sa faveur. Dans son cas, c’est à son mari de faire une demande au Welfare Officer de la prison pour que sa famille ait une allocation. Mais ce dernier s’y refuserait.

Le bureau de la sécurité sociale a confirmé que sans ce papier, rien ne peut être fait. L’express a contacté le Welfare Officer. Ce dernier a promis de trouver une solution ce mardi.