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Bramsthan: le cyclisme, un sport de famille chez les Ganga

29 novembre 2016, 10:40

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Bramsthan: le cyclisme, un sport de famille chez les Ganga

Deeraj Ganga est une personnalité à Bramsthan. Membre du conseil du village, cet homme d’affaires, spécialisé dans l’automobile, est aussi un athlète licencié dans le domaine du cyclisme. Il est d’ailleurs membre de la Fédération mauricienne du cyclisme (FMC). Sa plus grande fierté, c’est d’avoir réussi à transmettre son amour pour la petite reine à ses enfants.

Radhisha, 16 ans et Pranav, 12 ans, se sont en effet découverts un amour pour le cyclisme et pédalent dans le sillage de leur père. Ses deux enfants sont comme lui membres de la FMC et détiennent même une licence de l’Union Cycliste Internationale. Père, fils et fille sont aussi membres du Faucon Flacq Sporting Club.

Amateur de cyclisme depuis 2005 et licencié depuis 2011, Deeraj Ganga ne jure que par ce sport. Il a fait ses preuves lors de plusieurs compétitions telles que Anou Pedaler, organisée annuellement par la Deutsch Bank et il opte invariablement pour le parcours de 100 km. De plus, en 2011, il a été sacré champion des Jeux de l’Est, organisés par le conseil de district de Moka/Flacq. Titre qu’il a à nouveau remporté quatre ans plus tard alors que ces Jeux étaient organisés par le conseil de district de Flacq. Deeraj Ganga est très apprécié de son entourage pour sa discipline et son mode de vie bien réglé. «Je considère qu’il faut vivre en mettant beaucoup d’accent sur le sport et soigner son alimentation. Pour moi, cette discipline de vie est importante», dit-il. C’est ainsi qu’il a motivé ses enfants dès leur jeune âge à vivre de la même manière, de sorte que leur père est devenu leur idole.

Radhisha est en Form V au collège SSS de Bon-Accueil. Elle raconte que c’est son père qui l’a mise pour la première fois sur une selle de vélo alors qu’elle n’avait que cinq ans.  «Et c’est lui qui m’a enseigné à pédaler. Comme j’avais peur, je lui tenais la main», se rappelle-t-elle. Sa première participation à une course cycliste était en 2014, lors d’une Fun Race organisée par la Fédération. Elle s’est classée première dans sa catégorie. «C’est là que j’ai réalisé que j’aimais ce sport. Et puis, il y a eu le fait qu’il n’est pas pratiqué par de nombreuses filles. Et c’est aussi une façon pour moi de me démarquer. Sans compter que le cyclisme permet de se maintenir en forme», ajoute-t-elle. Elle a participé aux derniers Jeux de l’Est cette année et cette fois, elle était aux côtés de son père pour le parcours de 30 km et a été championne.

Quant à Pranav, il fréquente le collège Modern, à Flacq, et a été encouragé à pratiquer le vélo dès l’âge de quatre ans. «Je veux être comme mon papa», dit-il sans hésitation. Sa première participation dans une course a été lors des Jeux de l’Est de 2015. Il avait 11 ans et a obtenu le prix du meilleur jeune athlète. Mais avant cela, en 2012, il a participé à Anou Pedaler et avait parcouru une distance de 20 km. Pour Deeraj Ganga, voir ses deux enfants réussir dans son domaine de prédilection est sa plus grande fierté. «Nous avons connu des hauts et des bas. Lors des entraînements, nous avons été blessés. Mais cela ne nous a pas découragés. Au contraire, cela a rendu mes enfants encore plus combatifs», dit ce père de famille.

Famille soudée

Deeraj Ganga confie que toutes ces réalisations n’auraient pas été possible sans le soutien de son épouse, Geeta, qui les a toujours motivés et encouragés à se dépasser. «C’est elle qui s’occupe de notre alimentation, de nos vêtements, bref, elle fait tous les sacrifices pour nous voir réussir», souligne-t-il. Les Ganga n’ont pas que le cyclisme en commun. Ils ont aussi l’agriculture. «Nous avons aménagé un espace sur notre toit où nous cultivons des légumes et des fleurs. C’est cela notre autre passion», ajoute-t-il. Pour Deeraj Ganga, c’est un autre moyen d’encadrer ses enfants et de leur donner de bonnes habitudes. Il se dit prêt à conseiller toutes les personnes intéressées à en faire autant.