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Ligue des champions: La Juve en huitièmes aux dépens de Sévillans en colère

23 novembre 2016, 08:19

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Ligue des champions: La Juve en huitièmes aux dépens de Sévillans en colère

La Juventus Turin, en supériorité numérique pendant une heure, a renversé Séville (3-1) mardi sur fond de polémique arbitrale, se qualifiant pour les huitièmes de la Ligue des champions et dépassant le club andalou en tête du groupe H avant l'ultime journée.

Les Sévillans, qui ont longtemps résisté avant de sombrer, en voulaient beaucoup mardi soir au trio d'arbitres: après avoir ouvert le score sur une volée de Nico Pareja (9e), ils ont été stoppés net par l'exclusion de Franco «Mudo» Vazquez à la 36e minute.

Puis, Bonucci a fait la différence en obtenant un penalty généreux pour un tirage de maillot de Gabriel Mercado, ce qui a permis à Claudio Marchisio d'égaliser (45e+2). Et le défenseur turinois a donné la victoire à la Juve d'une frappe rasante à la 84e minute, avant que Mario Mandzukic ne scelle le score en contre-attaque (90e+4).

Ce succès permet à la Juventus (1re, 11 pts) de s'assurer un billet pour les huitièmes au printemps, tout en doublant le Séville FC (2e, 10 pts) en tête. La première place du groupe tend les bras aux Turinois avant la réception du modeste Dinamo Zagreb (0 pt) lors de la dernière journée.

A l'inverse, Séville tombe de haut: un nul aurait qualifié les hommes de Jorge Sampaoli, qui se retrouvent contraints d'aller chercher leur qualification à Lyon (3e, 7 pts) dans deux semaines, sachant qu'une défaite par au moins deux buts d'écart en France les condamnera à la 3e place.

La colère de Sampaoli

Après la rencontre, les Andalous ruminaient leur colère contre l'arbitre du match, l'Anglais Mark Clattenburg, qu'ils ont accusé d'avoir «influencé» la rencontre, selon les mots de l'attaquant Vitolo.

«Quand nous menions 1-0, l'équipe était très bien, nous contrôlions le match», a souligné l'international espagnol au micro de BeIn Sports Espagne. «Et en peu de temps, nous nous retrouvons à un de moins et on nous siffle un penalty que, pour moi, on ne peut pas siffler. Ces deux décisions de l'arbitre nous ont porté préjudice», a-t-il accusé.

C'est un rude scénario pour les Andalous et une vraie satisfaction pour les Turinois, qui souhaitent plus que tout être têtes de série pour éviter le traumatisme subi la saison dernière, avec un huitième fatal contre le Bayern Munich (2-2, 4-2 a.p.).

Du match de mardi au stade Sanchez-Pizjuan, il restera le sentiment que Séville aurait mérité mieux et que la Juve a fait parler son expérience de la C1.

L'équipe andalouse a pourtant réussi à faire déjouer son adversaire pendant une demi-heure grâce à son pressing très haut et sa vitesse en contre-attaque. Et sur un corner mal repoussé, le défenseur central Nico Pareja a adressé une belle reprise de volée pour tromper le gardien Gianluigi Buffon, masqué (9e).

Mais après cette demi-heure de flottement, l'Argentin Franco «Mudo» Vazquez a été exclu pour deux cartons jaunes (36e) et à dix contre onze pour près d'une heure, les Andalous ont commencé à s'agacer, à se fatiguer et à commettre des erreurs, tombant dans le piège turinois.

Intenable au moment de l'action du penalty, le bouillant entraîneur sévillan Jorge Sampaoli n'a cessé de pester depuis sa zone technique. Au point d'être à son tour exclu pour contestation (57e).

Enervés, frustrés, les Sévillans ont perdu pied et Bonucci puis Mandzukic, avec sang-froid, ont hissé la Juventus en huitièmes. Tout en plongeant Séville dans le doute.