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Prostitution: propriétaires de campements et proxénètes partenaires en affaires
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Prostitution: propriétaires de campements et proxénètes partenaires en affaires
Les maisons closes changent d’allure. Pour prendre l’apparence de bungalows. Pour cause, certains propriétaires de campements sont de mèche avec des proxénètes. Et pas plus tard que mardi 15 novembre 2016, à Trou-aux-Biches, un gérant a été «inquiété» par la police. Qui a ouvert une enquête pour voir plus clair dans ce jeu de dupes.
Les soupçons des enquêteurs se portent désormais sur une dizaine de propriétaires de bungalows, qui seraient impliqués dans un réseau de prostitution. Comment opèrent-ils ? Les suspects louent en toute connaissance de cause leurs campements, pour la plupart situés à Trou-aux-Biches, Grand-Baie, Pereybère et Grand-Gaube, à des proxénètes, moyennant un loyer mensuel. Ces derniers convertissent alors les chambres en «cabines», destinées à accueillir les prostituées et leurs clients.
Pour les attirer, la technique est simple : les filles de joie racolent dans les rues ou par téléphone, indique une source proche de l’enquête. Guidant ensuite les clients vers les bungalows en question. Des opérations rondement menées et surveillées de près par les proxénètes.
Autre aspect : certaines personnes agiraient comme intermédiaires entre ces derniers et les propriétaires de bungalows. «Nous sommes à leurs trousses», confie un enquêteur. Qui ironise : «Le phénomène prend de l’ampleur dans le Nord. Si ça continue, Maurice sera aussi connu pour le tourisme sexuel que pour ses plages !»
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