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Facettes cachées de…Vikash Ramdonee: accro à sa famille

13 novembre 2016, 19:16

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Facettes cachées de…Vikash Ramdonee: accro à sa famille

Vikash Ramdonee, président de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU), est sceptique quant à la fabrication de drogues synthétiques dans les laboratoires scolaires mais aussi quant à la réforme attendue par rapport au Nine-Year Schooling.

Vous avez témoigné lundi devant la Commission d’enquête sur la drogue. Sur quoi vous basez-vous pour dire que la situation dans les écoles est sous contrôle ?

Le syndicat que je préside regroupe tous les enseignants des collèges d’État. Donc, je me suis appuyé fondamentalement sur les informations recueillies à travers mes délégués, qui sont postés dans ces 62 collèges à travers l’île et aussi sur des déclarations faites dans la presse écrite et parlée. Je persiste à dire que la drogue synthétique n’est pas fabriquée dans les laboratoires des collèges. Le président de la Commission a fait ressortir que même avec un doctorat en chimie, on ne peut fabriquer la drogue de synthèse dans les laboratoires tels qu’ils sont dans nos établissements scolaires. Ceux qui oeuvrent dans ces laboratoires ont une grande responsabilité envers des milliers d’élèves. Il ne faut pas créer une psychose là où elle n’existe pas. Mais si les preuves existent, il faut venir vite de l’avant et le dire. Moi je n’en ai pas. Peut-être que le ministère en a. Néanmoins, je concède qu’il doit y avoir un problème pour que de telles drogues mélangées circulent librement dans ces établissements. Les autorités doivent agir très vite.

On vous a peu entendu sur le Nine-Year Schooling. Qu’en pensez-vous ?

(Rires) J’en ai peu parlé en effet. J’espère sincèrement qu’il y aura un véritable changement de système, qui pourra traiter deux problèmes fondamentaux à la fois, les laissés-pour-compte du système qui je l’espère trouveront une place à leur juste valeur, et les élèves moyens et brillants qui seront appelés à devenir de dignes représentants de ce nouveau système. Cela dit, j’ai des doutes que cela puisse être possible. De plus, la crainte que seuls les collèges d’État soient appelés à se convertir en académies pèse lourd dans la balance. Espérons que tous ceux concernés par ce projet ont la maîtrise de la situation. Sinon, les collèges d’État en feront les frais. Mais, la GSSTU veille au grain.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?

Le peu de temps libre qui me reste, je le passe en famille.

Parlez-nous d’elle.

La famille est très soudée. Mon épouse Jennifer est enseignante d’anglais et j’ai trois merveilleux enfants, Neha, Keshav et Aarav. Neha vient de prendre part aux examens de School Certificate. Elle a représenté Maurice aux concours de l’Alliance française à La Réunion il y a quelque temps. Mes deux fils sont aussi des cadeaux du ciel.

Cuisinez-vous?

Non, je ne fais pas de concurrence à mon épouse. Si je le faisais, je perdrais à coup sûr !

Gourmand ou gourmet ?

Naturellement gourmet ! J’apprécie surtout la cuisine maison. Mais parfois, une paire de rotis ou des gâteaux «delwil» accompagnés d’un bon chatini font toujours plaisir.

 Pratiquez-vous du sport?

Beaucoup : du foot, du badminton, du volley-ball, du tennis de table…

Quels livres lisez-vous?

J’ai beaucoup aimé Freedom at Midnight de Dominique Lapierre et de Larry Collins. En ce moment, je lis tout ce qui à trait à la philosophie. Robin Sharma m’inspire.

Votre idée du bonheur?

Quand la famille va bien, tout va bien. C’est aussi le succès de mes élèves.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant dae quitter ce monde?

Assurer un brillant avenir à mes trois enfants chéris. Mais aussi faire en sorte que chaque enseignant du secondaire puisse bénéficier d’une voiture hors-taxes au tout début de sa carrière.