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Pétrole: le chef de l'Opep juge «vitale» la coopération avec les non-Opep

7 novembre 2016, 19:40

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Pétrole: le chef de l'Opep juge «vitale» la coopération avec les non-Opep

 

Le secrétaire général de l'Opep a qualifié lundi de «vitale» la coopération entre pays membres et non membres du cartel pour contenir la surabondance de l'offre et augmenter les prix du brut.

«Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun», a déclaré Mohamed Barkindo à l'ouverture d'une conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi.

Fin septembre à Alger, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus, à la surprise générale, à un accord «historique» pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire.

Mais des doutes persistent quant à l'application de cet accord tant que des pays membres de l'Opep refusent de réduire leur production.

«L'accord a souligné l'engagement du cartel en faveur de la stabilité des marchés pétroliers», a rappelé M. Barkindo.

Parlant aux journalistes, il a indiqué que la Russie, premier producteur mondial de pétrole, soutenait l'accord d'Alger.

«Nous, à l'Opep, restons attachés à l'accord d'Alger», a-t-il déclaré, ajoutant avoir «entendu dire au plus haut niveau à Moscou que la Russie est avec» l'Opep, selon Bloomberg.

Le secrétaire général de l'Opep a encore dit que «la Russie a été toujours cohérente», ajoutant que Moscou avait assuré «faire partie» de l'accord d'Alger.

L'Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix.

Interrogé sur l'Iran, M. Barkindo a dit qu'il «n'était pas au courant d'une augmentation de la production iranienne», assurant que ce pays «ferait partie» de l'accord d'Alger qui devrait être finalisé fin novembre à Vienne.

L'Iran, principal rival de l'Arabie saoudite, subit encore les conséquences de sanctions économiques occidentales qui l'ont paralysé avant d'être levées seulement en janvier. Il s'est en principe exempté d'une réduction de production.

Les consultations entre membres et non-membres de l'Opep vont «se poursuivre dans les prochains jours (...) pour rééquilibrer le marché», a expliqué le dirigeant du cartel.

Il a souligné que le niveau des prix est tributaire de l'offre et de la demande: «En fin de compte, c'est le marché qui définit les prix».

Depuis deux ans, la production a dépassé la demande, entraînant une chute des prix, qui étaient parfois supérieurs à 100 dollars le baril en juin 2014 et qui étaient descendus à moins de 30 dollars en février.

 

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