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Yuvraj Thacoor : «J’ai autorisé Prema Narain à signer les lettres de licenciement pour Airway Coffee»

5 novembre 2016, 15:54

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Yuvraj Thacoor : «J’ai autorisé Prema Narain à signer les lettres de licenciement pour Airway Coffee»

Ils l’attendaient avec appréhension, ils l’ont reçue. 60 employés d’Airway Coffee ont eu leur lettre de licenciement et perdront, de ce fait, leur emploi le 30 novembre prochain. Mais une question taraude ces employés : ces lettres de licenciement sont-elles en règle ?

Yuvraj Thacoor, liquidateur provisoire d’Airway Coffee, explique qu’il aurait permis à Prema Narain, la directrice adjointe de cette compagnie, de signer ces lettres. «J’ai la permission de la cour de prendre des décisions administratives. Et de par ce pouvoir, j’ai autorisé Prema Narain à signer les lettres de licenciement de ces 60 employés d’Airway Coffee.»

Pour rappel, la décision de licencier 60 des 99 employés d’Airway Coffee a été prise après que les revenus de la société opérant à l’aéroport SSR soient passés à Rs 600,000 après la fermeture du restaurant situé au niveau un de l’aérogare. Les salaires des employés coûteraient, eux, Rs 2 millions.

Le torchon brûle entre Yuvraj Thacoor et Aditish Oogarah

Dans un mèl de Yuvraj Thacoor, ce dernier déclare vouloir cesser toute collaboration avec Aditish Oogarah et Nandanee Soornack, respectivement directeur et directrice d’Airway Coffee.

Yuvraj Thacoor explique dans la correspondance à Nandanee Soornack et à son fils, qu’il n’apprécierait pas que ces derniers outrepassent ses décisions. Il soutient qu’il aurait fait de son mieux pour être aussi conciliant que possible. 

Le liquidateur provisoire d’Airway Coffee explique qu’il aurait même reçu des menaces de la part de Nandanee Soornack et d’Aditish Oogarah.

Une manifestation des employés prévue mardi 8 novembre

La réunion des membres du personnel d’Airway Coffee avec le ministère du Travail, le jeudi 3 novembre, n’aurait pas été satisfaisante. En effet, suite à cette réunion, beaucoup de questions seraient restées sans réponses. Notamment, celle du boni de fin d’année. Atma Shanto, négociateur syndical, réclame aussi une enquête sur ATOL.