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Plages «déproclamées»: Pelangi Resorts répond aux ONG

11 octobre 2016, 21:55

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Plages «déproclamées»: Pelangi Resorts répond aux ONG

C’est la première fois qu’elle s’exprime publiquement. La Chief Executive Officer (CEO) de Pelangi Resorts Holding Ltd, qui détient 70 % de Clear Ocean Hotels & Resorts Limited (NdlR, cette compagnie a décroché le bail du premier développement hôtelier à Pomponette, après que 17 arpents de plage ont été retirés du domaine public), n’est pas tendre avec les ONG.

«Nous avons déjà investi plusieurs millions de roupies dans ce projet. Pourquoi les ONG viennent-elles s’en prendre à nous maintenant ? Je déplore ce genre d’action», dit Miranda Hartzenberg.

L’attitude des Mauriciens

D’autant plus, fait-elle ressortir, que «nous n’allons pas construire sur la plage». Pour la CEO, les ONG devraient avant tout s’attaquer à l’attitude des Mauriciens par rapport à la protection des plages, plutôt que de s’en prendre aux promoteurs hôteliers. «Nous faisons en sorte d’amener du développement dans le Sud et nous nous faisons taper sur les doigts. Les hôtels gardent les plages en meilleur état que le public.»

Miranda Hartzenberg précise que le projet de Pelangi Resorts Holding Ltd devrait être le premier hôtel «vert» de la chaîne hôtelière Marriott à Maurice et s’appellera le Sheraton Mauritius St Felix Resort and The Residences at Sheraton Mauritius St Felix Resort. Elle avance que la ligne des hautes marées (high water mark) a été plus que respectée, étant donné que l’hôtel se trouvera à plus de 30 mètres de cette délimitation.

«Nous n’empêcherons certainement pas les Mauriciens de venir sur la plage.»

«Notre hôtel ira vers l’intérieur des terres, avec des piscines (NdlR, 18 000 m2 selon le projet de Sheraton Mauritius St Felix Resort and The Residences at Sheraton Mauritius St Felix Resort sur le site de Pelangi Resorts) pour nos clients. Et nous n’empêcherons certainement pas les Mauriciens de venir sur la plage.»

Plage qui, poursuit Miranda Hartzenberg, «n’est pas fréquentée et est considérée dangereuse pour la baignade ». La CEO insiste que Pelangi Resorts Holding Ltd a «tout fait dans la légalité».