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De fleuriste à Wedding Coordinator

4 octobre 2016, 15:00

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De fleuriste à Wedding Coordinator

Elle a appris l’art floral à Londres et s’est perfectionnée à Maurice au Centre France Boyer de la Giroday. Elle, c’est Sandra Bosquet, 48 ans, propriétaire de Sandy’s Bouquet, un magasin qu’elle a aménagé dans sa cour, à Vacoas. Cette mère d’un fils de 19 ans était loin de se douter qu’elle allait succomber à la beauté des fleurs… Comblée, elle doit son succès à sa «persévérance et au centre des femmes».

Après ses études secondaires au collège Dr Maurice Curée, Sandra Bosquet se fait embaucher dans le secteur de l’hôtellerie. Elle y reste pendant huit ans et découvre l’art floral. «Un jour, à l’hôtel, je regardais des fleuristes à l’oeuvre. J’ai été impressionnée.» D’où l’idée, dit-elle, d’entamer des études dans ce domaine.

Avril 1994. Cap sur la Grande-Bretagne. Si les portes de l’université auprès de laquelle elle comptait s’inscrire étaient fermées, une autre opportunité lui a été offerte. «Une tante m’a emmené chez un de ses amis, un fleuriste. Il s’agit de Clyde Bayliss, le propriétaire de Flowers by Mulberry, sis à Londres.» C’est ce dernier qui sera son instructeur durant les six mois qui suivront.

«J’ai dû retourner à Maurice bien que je n’y songeais pas, concours de circonstances obligent», enchaîne la quadragénaire. Elle reprend alors de l’emploi dans le secteur de l’hôtellerie. Mais en même temps, elle commence à prendre des commandes. D’abord, elle les réalise dans le garage, avant de convertir, en 2002, sa chambre de jeune fille en «magasin», la baptisant Sandy’s Bouquet.

La fleuriste est heureuse, mais avoue quand même que Londres lui manquait. «Un peu plus d’ailleurs quand je recevais un magazine d’une agence florale auprès de laquelle je m’étais abonnée.»

Reprendre les études

En 2003, alors que son business commence à prendre de l’ampleur, elle quitte à nouveau le secteur de l’hôtellerie. Cette fois, c’est pour se consacrer à plein-temps à ses fleurs. Mais trois ans plus tard, les affaires ne marchent plus. Et c’est là qu’elle s’enregistre auprès du Centre France Boyer de la Giroday, à Vacoas.

«J’ai appris à faire de la gravure sur coupe, la décoration de bougies, la peinture sur verre, la décoration intérieure…», raconte Sandra Bosquet. Cela, tout en s’occupant de son magasin et de son fils. Quand le centre des femmes à Vacoas ferme ses portes, Sandra Bosquet poursuit l’aventure auprès du NationalWomen Entrepreneur Council, à Phoenix.

«Un jour, une amie m’a conseillé d’entamer des études afin de devenir plus autonome», fait valoir la quadragénaire. Elle a s’inscrit donc à l’école hôtelière sir Gaëtan Duval, à Ébène, d’où elle détient un diplôme en Tourism Management.

Sandra Bosquet était la doyenne de sa classe. Outre l’allemand qu’elle a appris après le collège, elle a eu l’occasion d’apprendre l’italien à l’école hôtelière. Son diplôme en poche, elle retourne dans l’hôtellerie en tant que Wedding Coordinator au service des touristes allemands. Elle a aussi l’opportunité d’apprendre l’espagnol à l’hôtel où elle travaille et devait ensuite rejoindre une compagnie offshore.

Il y a deux ans, elle décide de se consacrer pleinement à Sandy’s Bouquet. Cependant, lorsque des tours operators ou des hôtels la sollicitent, la Wedding Coordinator se met toujours au service des Allemands.