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Flic-en-Flac: six «dames» interpellées au Gentlemen’s club

2 octobre 2016, 08:00

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Flic-en-Flac: six «dames» interpellées au Gentlemen’s club

Cinq Ukrainiennes et une Bélizienne ont été interpellées aux petites heures du matin, samedi 1er octobre, alors qu’elles étaient dans leur plus simple appareil… Les policiers ont en effet effectué une descente au Gentlemen’s club, à Flic-en-Flac, où elles ont été prises «flagrant délit», alors qu’elles exécutaient des numéros de pole dance. Quant au propriétaire du club, Popo Hazareesing, il sera entendu par les enquêteurs demain, lundi 3 octobre. Les adeptes de l’effeuillage, elles, seront déportées la semaine prochaine affirme une source policière, puisqu’elles n’ont pas respecté leurs conditions de séjour…

En fait, Krystyna Panuishkina, Elmyra Hasanova, Vika Lipinska, Alisa Tyvoniuk Anna Dubynka et Jessel Monique Loryano ont posé, en petite tenue, pour une affiche qui invitait les clients à se rendre à cette soirée. Elles sont arrivées à Maurice il y a deux mois avec leur visa de touriste en poche. Leurs lettres d’hébergement indiquent que ces jeunes femmes sont âgées entre 18 et 25 ans et qu’elles vivent à Floréal, au domicile du propriétaire du club…

«Mais elles logeaient dans un appartement à Flic-en-Flac, non loin du club où elles ont été interpellées», confie un enquêteur. Après la descente policière – à laquelle nous avons assisté – les «strip-teaseuses» ont été interrogées. «Elles ont affirmé qu’elles n’ont pas été rémunérées pour ces numéros, mais nous avons des informations qui indiquent le contraire», précise une source policière. Les six «strip-teaseuses» ont ensuite été autorisées à regagner leur appartement, qui a été placé sous surveillance.

Quant à Popo Hazareesing, il devra se rendre au poste de police de Rose-Hill, en compagnie de son homme de loi Me Rouben Mooroongapillay, demain, pour compléter sa déposition, partiellement faite samedi matin.

En attendant, sollicité pour une réaction, hier, son avocat affirmé qu’il «n’y a rien d’illégal à cette activité. C’est pour cela qu’il n’y a pas eu d’arrestation». La police, selon lui, voulait «éclaircir certains points par rapport à des plaintes reçues».

Le représentant légal de Popo Hazareesing soutient, en outre, que ces filles sont des touristes «qui ne faisaient que profiter de leurs vacances» et qu’elles quitteront le pays une fois qu’elles auront complété leur séjour à Maurice. «Il n’est pas question de déportation. Elles partiront dans quelques jours».