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Perspectives économiques 2016-2017 : la MCCI réclame une plus grande stabilité politique

26 septembre 2016, 16:38

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Perspectives économiques 2016-2017 : la MCCI réclame une plus grande stabilité politique

 

Il est impératif que le gouvernement enclenche dans les plus brefs délais la transition au niveau du leadership. C’est ce que pense le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Maurice (MCCI), Azim Currimjee. Il a mis en avant la nécessité de relancer l’activité économique lors de la présentation des perspectives économiques 2016-2017 de la MCCI.

Il était accompagné du responsable du département d’analyse économique de la MCCI, Renganaden Padachy ainsi que du secrétaire général de la Chambre, Raju Jaddoo.

Interrogé sur l’impact de la situation politique sur l’économie, et particulièrement de l’investissement privé, Azim Currimjee a fait ressortir qu’en mars dernier, lorsque le Premier ministre avait nommé un nouveau ministre des Finances, cela avait fait remonter l’indice de confiance dans le secteur privé. «Je pense que toute stabilité politique encourage l’investissement. Nous avons eu un très bon Budget qui doit à présent être exécuté», avance-t-il.

Et d’ajouter que l’exécution des mesures budgétaires ne peut être accomplie que par un gouvernement «clairement constitué». «Le plus vite le gouvernement fera la transition, selon ce qui a été annoncé par le Premier ministre, le mieux ce sera pour maintenir la continuité. Si cela ne se concrétise pas, la confiance risque de descendre», prévient le président de la MCCI.

Croissance de 3,4 % en 2016

En ce qui concerne les projections pour l’économie locale en 2016 et 2017, la MCCI prévoit une croissance de 3,4 % en 2016 et de 3,7 % en 2017, soit moins des 4,1% prévus lors du dernier Budget. Pour ce qui est du taux de chômage, la baisse devrait être minime pour ladite période. Ce taux devrait donc être de 7,8 % en 2016 et de 7,7 % en 2017. 

D’autre part, le taux d’investissement devrait connaître une baisse de 4 % en 2016 et de 2 % en 2017. Mais tout dépendra de l’application des mesures annoncées dans le Budget, souligne Renganaden Padayachy. «Si jamais il y a une exécution rapide des projets sur le court terme, nous allons réajuster nos projections», explique-t-il.