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Ambulance détournée: «L’ambulancier ment», clame la famille incriminée
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Ambulance détournée: «L’ambulancier ment», clame la famille incriminée
Non, elle n’a pas «hijack» une ambulance du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) de l’hôpital du Nord. Et non, elle n’a pas menacé le personnel. «Cela ne s’est pas passé comme l’a fait croire l’ambulancier», insiste cette famille de Calodyne, dont le patriarche a été arrêté mercredi dernier, suivant une plainte. Il a été traduit devant le tribunal de Pamplemousses. Et il a été libéré vendredi après avoir passé deux nuits en cellule.
Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 septembre. Après avoir été découvert, inconscient, sur l’asphalte et blessé à la tête et au visage, un homme de 25 ans a été conduit à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses. «Sur place, les infirmiers ont fait des radiographies, mais il n’y avait pas de médecin qualifié pouvant lire la radio. Les infirmiers ont alors demandé qu’on l’emmène à l’hôpital Jeetoo pour un scan», raconte la mère du jeune homme.
Elle allègue qu’ils ont attendu une heure avant qu’une ambulance soit disponible. Et ce, alors qu’il y en avait huit dans la cour de l’établissement de santé. «Il a fallu qu’on hausse le ton pour avoir un chauffeur.»
Son fils a été placé dans l’ambulance sans personnel, si ce n’est le chauffeur. «Mes proches ont dû demander que deux policiers m’accompagnent car il n’y avait pas de médecin dans l’ambulance. Et comme j’étais seul, j’ai demandé si ma femme, qui était à Calodyne, pouvait m’accompagner. Ni le chauffeur, ni les policiers n’ont refusé», insiste le patient.
Accompagnés de policiers
Pour cette famille de Calodyne, il n’a jamais été question de menace ou de bouncers qui suivaient l’ambulance. Une fois arrivée à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, voilà qu’elle apprend que l’appareil de scan ne fonctionne pas. Du coup, le patient a été transféré à l’hôpital Victoria, à Candos. «Nous avons quitté Candos à quatre heures du matin. Les policiers nous ont accompagnés et si la situation a dégénéré, comme le fait croire l’ambulancier, ils auraient dû nous arrêter le même jour et non après la plainte», dit la mère du patient.
Du côté du ministère de la Santé, un préposé affirme qu’une plainte a été faite et que la police a aussi ouvert une enquête.
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