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Eid-Ul-Adha : 7 000 moutons, boucs et cabris disponibles
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Eid-Ul-Adha : 7 000 moutons, boucs et cabris disponibles
Le relevé effectué par le ministère de l’Agro-industrie est finalisé. Au total, 7 000 moutons, boucs et cabris non infectés par la fièvre aphteuse et âgés de plus d’un an sont disponibles pour la fête Eid-Ul-Adha. En outre, 1 500 ont déjà été réservés. Mais selon Nissar Ramtoola, président de la Jummah Mosque, «7 000, ce n’est pas suffisant, même avec les 1 100 bœufs actuellement non infectés par la maladie».
Si un bœuf représente sept parts, un cabri, bouc ou mouton représente, lui, une part. À titre d’exemple, une famille de sept personnes peut tuer un bœuf pour le sacrifice ou alors sept cabris. «Bon nombre de personnes ont choisi l’option de faire le Qurbani à l’étranger ; à Madagascar, au Pakistan, en Inde et en Afrique du Sud. Pour ceux qui feront le sacrifice chez eux, nous devrions avoir une meilleure idée du nombre de bêtes réservées ce vendredi», ajoute Nissar Ramtoola.
Les indécis doivent faire leur choix aujourd’hui : réserver les bêtes ou alors contacter les associations pour le Qurbani à l’étranger. «Le Qurbani dure trois jours, ils ont donc jusqu’à mercredi pour faire l’abattage des animaux.» Les représentants des mosquées rencontrent également les collectivités locales afin de finaliser les détails pour le ramassage des restes des animaux après l’abattage.
98 BŒUFS MORTS À SOCOVIA
À mercredi soir, Socovia Ltd comptait 98 bœufs morts de la fièvre aphteuse. 1 759 bœufs ont été examinés par les vétérinaires et 545 ont déjà été vaccinés.
300 000 DOSES DE VACCINS ATTENDUES SAMEDI
C’est samedi que Maurice prendra possession des 300 000 doses de vaccins envoyées par la commission européenne. En plus de ceux pour les bœufs, cabris et moutons, Maurice recevra aussi les vaccins pour les porcs.
DIX VÉTÉRINAIRES MALGACHES À MAURICE
L’équipe de 19 vétérinaires de Maurice a fait appel aux renforts. C’est ainsi que dix vétérinaires de Madagascar sont arrivés au pays hier soir. Ils seront sur place pendant une dizaine de jours. «La vaccination doit se faire rapidement. Mais les fermes sont éloignées les unes des autres. Certaines ont jusqu’à 500 animaux et il y a maintenant Socovia. Nous avons l’aide des vétérinaires du privé mais ce n’est pas suffisant», explique le Dr Deodass Meenowa, Principal Agricultural Officer des services vétérinaires du ministère de l’Agro-industrie. Autre difficulté : l’administration des vaccins ne se limite pas uniquement aux bœufs mais aussi aux cabris, moutons et porcs.
Les bouchers veulent Rs 50 000 par mois
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<figcaption>Les membres de la Mauritius Butchers’ Association lors d’un point de presse, jeudi, à l’hôtel St-Georges.</figcaption>
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<p><em>«Nous comprenons qu’il s’agit d’une maladie, mais être boucher c’est notre gagne-pain. Que faisons-nous maintenant qu’il n’y a plus de viande à vendre ?»</em> <a href="http://www.lexpress.mu/article/289093/fievre-aphteuse-nous-sommes-au-chomage-disent-bouchers">La Mauritius Butchers’ Association (MBA)</a> a tenu un point de presse jeudi, à l’hôtel St-Georges.</p>
<p>En temps normal, dit le président Akram Mauthoor, les bouchers écoulent environ trois bœufs par semaine. Mais depuis que cette épizootie a éclaté à Socovia Ltd, quelque 152 bouchers se retrouveraient au chômage. <em>«C’est nous qui écoulons le stock de Socovia et maintenant ils ne répondent même plus à nos appels»</em>, déplore Akram Mauthoor. Les membres de l’association chiffrent leur manque à gagner entre Rs 20 000 et Rs 50 000 mensuellement. Ils réclament une compensation de Rs 50 000 par mois.</p>
<p>D’autant plus que même s’ils n’arrivent pas à travailler, ils doivent malgré tout s’acquitter de la location de leurs emplacements, des frais des licences, d’électricité, d’eau et des salaires de leurs employés. <em>«Le Qurbani se fait une fois l’an alors que nous, nous travaillons toute l’année»</em>, lâche-t-il.</p>
<p>Raison pour laquelle la MBA demande une rencontre, dans les plus brefs délais, avec le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun et celui du Commerce Ashit Gungah. <em>«Il y a deux options : soit les autorités importent des animaux pour qu’on puisse travailler, soit ils nous donnent une compensation»</em>, insiste Kalil Anarath, un autre membre de l’association.</p>
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