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GP d’Italie: Hamilton (Mercedes) survole les qualifications

4 septembre 2016, 11:10

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GP d’Italie: Hamilton (Mercedes) survole les qualifications

 

Lewis Hamilton (Mercedes), en pole position, sera l’hyper-favori du Grand Prix d’Italie de Formule 1, dimanche à Monza sur les terres de la Scuderia Ferrari, qui partira en deuxième ligne en espérant un miracle.

Vainqueur à Monza en 2012, 2014 et 2015, le triple champion du monde britannique a survolé les qualifications: 1 min 21 sec et 135/1000 en Q3, soit une demi-seconde de mieux que son coéquipier Nico Rosberg, victorieux dimanche dernier en Belgique.

C’est la 56e pole position d’Hamilton en F1, dont cinq sur la piste du vénérable Autodrome italien, comme Juan Manuel Fangio et Ayrton Senna. Elle n’a jamais fait aucun doute dans l’esprit des nombreux spectateurs, dans la lignée d’une troisième séance d’essais libres qui avait déjà donné le ton en fin de matinée.

«Je n’étais pas assez rapide», a reconnu Rosberg, puis il a ajouté, visiblement sous le choc: «Le problème, c’est que Lewis a fait sa meilleure séance de qualifications depuis longtemps».

Rosberg a quand même devancé les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, sous les yeux de Sergio Marchionne, le PDG de la marque italienne.

«Je sais que M. Marchionne et les tifosi attendent mieux de nous, nous sommes à près d’une seconde, mais nous faisons le maximum et nous allons continuer», a dit en substance le quadruple champion du monde allemand. Il partira sur la deuxième ligne à côté de son coéquipier finlandais.

 La surprise Bottas 

La relative surprise est venue d’un autre Finlandais, Valtteri Bottas (Williams), auteur du 5e chrono et donc intercalé entre les Ferrari et des Red Bull moins efficaces que ces dernières semaines, sur un circuit où elles s’attendaient à souffrir. Daniel Ricciardo a devancé Max Verstappen, les moteurs Renault (badgés TAG-Heuer) des monoplaces autrichiennes subissant la loi des blocs allemands et italiens, en progrès.

Derrière les deux Force India de Sergio Pérez (8e) et Nico Hülkenberg (9e), le Top 10 a été complété par la surprenante Haas à moteur Ferrari du Mexicain Esteban Gutiérrez, auteur pour l’anecdote - et pour ses statistiques personnelles - d’un joli 7e chrono en Q2.

Hamilton, leader du Championnat du monde avec neuf points d’avance sur Rosberg, sera en position idéale, dimanche à 14h00 locales et françaises (12h00 GMT), pour aller cueillir sa 50e victoire en F1, sur l’un de ses circuits préférés, alors qu’on passera le cap des deux tiers de la saison.

Congé sabbatique pour Button 

Un autre pilote anglais, Jenson Button (McLaren), a clôturé cette journée façon «commedia dell’arte» à Monza, dans la plus pure tradition du théâtre comique italien. Devant une poignée de journalistes, l’ex-coéquipier de Hamilton et champion du monde 2009, a annoncé qu’il allait prendre un congé sabbatique en 2017.

Son baquet sera récupéré par le Belge Stoffel Vandoorne, 24 ans, aux côtés de Fernando Alonso, le double champion du monde espagnol. Cette annonce a été suivie d’un communiqué tout aussi surprenant de la part de l’écurie anglaise, annonçant «une stratégie innovante à trois pilotes» pour les saisons 2017 et 2018.

Button a remporté 15 GP de F1 entre 2006 et 2012, sur les 297 qu’il a disputés à ce jour, depuis ses débuts en 2000 chez Williams.

Le rôle à venir de Button devrait être un mélange de pilote d’essai et d’ambassadeur de l’écurie de Ron Dennis, avec un contrat prolongé de deux ans, selon les termes du communiqué diffusé samedi en fin d’après-midi. «Jenson reste un membre-clé et continuera à jouer un rôle actif dans le développement de nos voitures», précise McLaren.

Vandoorne, champion 2015 de GP2, l’antichambre de la F1, a remplacé Alonso cette année sur le GP de Bahreïn, suite à l’accident de l’Espagnol en Australie. Il a terminé 10e et marqué un point, avant de redevenir pilote de réserve.