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Disparitions : où sont Stéphane Perne et Ashwin Kumar Nunkoo ?

3 septembre 2016, 11:02

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Disparitions : où sont Stéphane Perne et Ashwin Kumar Nunkoo ?

Des trois cas de disparition rapportés depuis un mois, un seul a été résolu. Jonathan Ramsamy, qui avait été porté manquant mercredi, est rentré chez lui à Tyack après avoir passé deux semaines chez des amis à Riambel. Quant à Stéphane Perne et Ashwin Kumar Nunkoo, ils demeurent introuvables.

Stéphane Perne, disparu depuis près d’une semaine, aurait été aperçu à Bel-Ombre. Alertés, les proches du jeune homme qui a représenté Maurice en badminton au niveau international, se sont rendus sur place hier pour des recherches. Mais en vain. Plusieurs battues ont aussi eu lieu dans la région de Rivière-Noire, Baie-du-Cap et Tamarin.

Si ce n’est pas la première fois que le jeune homme de 23 ans fugue, son père, Patrick Perne, confie qu’il n’a jamais passé plus d’une nuit hors de chez lui. «À chaque fois, il rentrait le lendemain après avoir passé la nuit chez un proche ou un ami. Mais là, nous sommes angoissés.»

Stéphane Perne souffre de troubles psychiatriques depuis ses 13 ans. Il avait réussi brillamment ses examens de School Certificate mais n’avait pu terminer le cycle secondaire.

Comme il était devenu plus violent en début d’année, ses proches l’ont fait admettre à l’hô- pital Brown-Séquard. Il en serait sorti, en avril, transformé. «Il était plus joyeux et aidait aux tâches ménagères», dit Patrick Perne. La famille garde espoir de le retrouver.

Quant à Ashwin Kumar Nunkoo, 30 ans, il n’a pas donné signe de vie depuis 43 jours. Les deux semaines suivant sa disparition, les membres de sa famille n’ont cessé de le rechercher. «Kot dimounn ti pé dir nou alé nou al gété», explique son père, Raj. Certains l’auraient aperçu dans un cimetière mais, sur place, ses proches n’ont trouvé aucun signe de lui. Les parents de ce technicien, travaillant pour une firme privée à Riche-Terre, ont depuis dû reprendre le travail même s’ils n’ont pas abandonné les recherches.

Selon sa mère, c’est la première fois qu’une telle chose se produit. «Pas un jour ne passe sans que je pense à lui, dit Sangeeta en larmes. C’est difficile pour une mère…»

Le trentenaire venait d’emménager à Beau-Bassin pour être plus près de son travail. Mais il rendait visite à ses parents à Rivière Dragon, Rivière-des-Anguilles, chaque vendredi et rentrait chez lui les dimanches.