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Habitat: les villages attirent les jeunes professionnels et les retraités

29 août 2016, 21:40

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Habitat: les villages attirent les jeunes professionnels et les retraités

 

Chemin-Grenier (Belle-Vue), Union-Park, Vale, Piton, Goodlands, Flic-en-Flac, Tamarin, Albion, Rose-Belle, Midlands, autant de zones rurales qui s’étendent et s’étirent sur plusieurs hectares. Vinaye Harcharan, président de l’association des conseils de districts, explique que les zones rurales connaissent une extension du settlement boundary. Cette frontière invisible délimite un village et se dessine autour des zones habitées entourant le village. Les frontières des villages s’étendent d’année en année.

Vinaye Harcharan explique qu’il a des échos provenant de ses collègues des autres conseils de districts concernant l’exode de milliers de jeunes et de retraités vers les villages. Il explique le phénomène : «Il n’y a plus de place dans les villes pour qu’elles s’étendent alors que les villages sont entourés de terres agricoles.» Ces terres sont converties et transformées en morcellements qui sont vendus à des prix relativement bas comparés aux terrains en vente dans les villes.

Vinaye Harcharan souligne que ces étendues de terres dans les zones rurales sont vite acquises par les promoteurs, que ce soit par l’État ou les promoteurs privés. Il donne l’exemple du village d’Union-Park qui a vu son nombre d’habitations grimper depuis 2005 : il y a eu la construction de deux morcellements sous la Voluntary Retirement Scheme (VRS), un morcellement du Sugar Investment Trust (SIT), un morcellement privé et l’extension du complexe de la National Housing Development Company (NHDC).

Des morcellements construits par le SIT, la NHDC et sous le VRS poussent dans les villages du Nord et du Sud, principalement. Les jeunes professionnels se tournent vers les morcellements du SIT, des appartements, les maisons de la NHDC ou des morcellements privés, alors que les retraités s’installent sur leurs terrains alloués sous le VRS.

Résidences secondaires

La présidente du district de Rivière-Noire, Véronique Leu-Govind, explique, elle, que dans l’Ouest c’est différent. «Ce sont des gens en haut de l’échelle sociale qui viennent s’installer dans l’Ouest.» Les gens viennent acheter ou construire des résidences secondaires dans les villages côtiers de l’Ouest. D’ailleurs, la présidente du district précise que ce sont les appartements qui sont les plus prisés sur la côte. «Des villages comme Albion, Flic-en-Flac, Tamarin, s’étendent de plus en plus loin des plages