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Jean-Claude Gébert chante son île

31 juillet 2016, 14:15

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Jean-Claude Gébert chante son île

À travers 15 titres, Jean-Claude Gébert chante l’île Maurice. Si on le connaît surtout en tant qu’animateur radio et de télévision, son deuxième opus intitulé À l’île Maurice nous rappelle qu’il est également chanteur. Et il semblerait qu’il soit bien plus encore puisque «l’auteur-compositeur-interprète a aussi joué de tous les instruments sur les chansons» de l’album, précise la présentation sur la pochette. De plus, «les chansons ont été arrangées, enregistrées, mixées et masterisées par lui-même dans son studio personnel.» On comprend qu’À l’île Maurice est bien l’oeuvre à part entière de Jean-Claude Gébert.

À l’image de l’île Maurice, l’opus de Jean-Claude Gébert se veut aux mille couleurs. On y découvre ainsi divers styles de musique. «Un véritable melting-pot» comme il le dit lui-même où le sega côtoie le seggae, les rythmes tropicaux, occidentaux et orientaux. Les titres sont tour à tour en français et en créole.

Description carte postale

Au niveau des textes, c’est, bien souvent, une description carte postale que nous offre le chanteur. Loin de la violence et des crimes qui semblent, désormais, faire partie de notre quotidien, Jean-Claude Gébert nous chante la beauté des plages et des paysages. Un pays bronzé, loin de la fraîcheur de l’Europe, en somme, où il fait bon vivre.

Outre les images clichées, À l’île Maurice fait également un clin d’oeil à l’authenticité de l’île à travers des marchands, celui de faratas par exemple, avec Tantine Bika ou encore celui de poissons dans Poink Poinkou. Le texte rempli de saveur nous entraîne à visualiser la scène et on ne peut s’empêcher de sourire en imaginant le vendeur de poissons sur sa bicyclette ou encore Tantine Bika préparant ses faratas. Des scènes de vie bien de chez nous.

Titre dédié à Kaya

Et comment parler de Maurice sans faire référence à ceux qui ont marqué l’histoire de notre île ? Il n’est donc pas surprenant d’entendre les noms de Paul et Virginie ou encore celui de Bernardin de St-Pierre au fil de l’album.

En grand amateur de musique Jean-Claude Gébert n’a pas oublié Kaya et Louis Armstrong. Pour parler du roi du seggae, le chanteur est direct et ne mâche pas ses mots. En effet, Jean-Claude Gébert n’a pas oublié L’Artiste, titre dédié à Kaya, et encore moins les événements entraînant sa disparition.

Avec Satchmo, le chanteur rend également hommage à Louis Armstrong. En imitant l’intonation particulière de ce célèbre trompettiste de jazz, Jean-Claude Gébert le remercie pour «ce parfum qui [lui] colle à la peau… cette musique qui [le] fait craquer». Avec À l’île Maurice, Jean Claude Gébert nous propose une belle balade dans les belles avenues de notre île.