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Hommage de l’Assemblée aux victimes des attentats d’Orlando et Magnanville

14 juin 2016, 18:04

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Hommage de l’Assemblée aux victimes des attentats d’Orlando et Magnanville

 

L’Assemblée nationale a rendu hommage mardi aux victimes des actes terroristes, assassinées «sauvagement» à Orlando et «lâchement» à Magnanville, avant des questions au gouvernement consacrées en partie à la lutte contre le terrorisme.

Évoquant «la haine et l’homophobie» au centre du «massacre» ayant frappé la ville américaine d’Orlando, en Floride, avec 49 personnes «sauvagement assassinées» et 53 blessés, le président Claude Bartolone (PS) a souligné que «ce massacre suscite en nous, douleur, indignation et colère».

Alors que «la liberté, la tolérance et la démocratie ont été, une nouvelle fois, prises pour cible, répondons à la haine en défendant ensemble ces principes, qui auront toujours raison de la barbarie», a-t-il ajouté, debout au «perchoir».

Il a exprimé la «solidarité indéfectible» de la représentation nationale «au peuple américain, représenté aujourd’hui, dans notre hémicycle, par son ambassadrice».

Une standing ovation a alors salué la présence de l’ambassadrice des Etats-Unis en France, présente en tribune. Des drapeaux américains étaient hissés au côté de drapeaux français devant l’hôtel de Lassay, résidence du président de l’Assemblée.

«Vingt-quatre heures après avoir appris ce drame, la France était, une nouvelle fois, victime du terrorisme», lorsque «Jean-Baptiste et Jessica, commandant de police et fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, ont été assassinés lâchement et dans des conditions effroyables, cette nuit, dans leur maison, à Magnanville», a continué le président de l’Assemblée.

Considérant que «cet acte odieux, ignoble, intolérable, est une nouvelle épreuve pour la République», il a notamment exprimé «une pensée émue pour ce petit garçon de trois ans qui vient de perdre ses parents».

M. Bartolone a également rendu «hommage aux forces du Raid, aux hommes et aux femmes du ministère de l’Intérieur durement éprouvés par cet acte abject et, au-delà, à toutes les forces qui concourent à notre sécurité, parfois au prix de leur vie».

A son invitation, l’ensemble des députés et des membres du gouvernement présents dans l’hémicycle ont ensuite observé une minute de silence.