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Fabrice Bauluck: «Je veux que mon fils soit fier de moi»

8 juin 2016, 13:27

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Fabrice Bauluck: «Je veux que mon fils soit fier de moi»

Une semaine s’est écoulée depuis que vous avez décroché la ceinture mondial de «Ring Contact Fight Art International» (RCFAI). L’émotion est toujours présente quand vous en parlez...

Bien sûr. Cela fait plusieurs années que je rêve d’une ceinture professionnelle. Je n’imaginais pas devoir mettre fin à ma carrière sans en avoir décroché une. Donc, à chaque fois que je pense à cette ceinture, je suis ému. Je ressens une immense satisfaction.

Racontez-nous votre combat ?

Au cours des quatre rounds, je me suis appliqué à respecter les consignes données par mon entraîneur, Judex Jeannot. Selon la stratégie mise en place, je devais privilégier les enchaînements aux poings. Et cela s’est passé à la perfection. Comme l’entraîneur l’avait prédit, le combat s’est arrêté avant les cinq premiers rounds.

Vous gagnez avant le temps réglementaire en full-contact alors que votre spécialité est le lowkick. Cela rend-il la victoire plus savoureuse ?

Bien sûr. C’était tout de même mon premier combat chez les pros. En plus, je ne suis pas un tireur qui collectionne les K.-O. Ce qui fait que ce succès a une saveur particulière. Mais cela aurait été sympa d’aller jusqu’à la fi n des 10 rounds. Cela aurait été une bonne évaluation physique.

Quand on vous déclare vainqueur, la première pensée est pour qui ?

J’ai pensé à mon fils, Klinswaynn. Je me suis dit qu’il allait être content quand il apprendrait que j’ai gagné. Je veux que mon fils soit fier de son papa. Mais je dédie cette victoire à tous ceux qui me soutiennent.

Maintenant que vous avez fait ce premier pas dans le monde professionnel, quelle sera la suite ?

Chaque titre a son lot de responsabilités. Je continuerai à travailler pour rester à la hauteur. Dans trois mois, je devrais remettre la ceinture en jeu. Le plus difficile est, donc, à venir. Je devrai pouvoir la conserver.

Avec cette victoire, pensez-vous avoir plus de propositions dans le milieu professionnel ?

Il y a eu une porte qui s’est ouverte. J’ai déjà un deuxième combat prévu dans trois mois. Je profiterai de chaque opportunité au maximum. Et j’espère que j’aurai d’autres combats.

La RCFAI est une nouvelle organisation. Pensez-vous qu’elle ait le moyen de propulser les kickboxers de la région ?

Le fondateur de la RCFAI, Joe Viljoen, a de gros projets. Le Sud-Africain travaille, effectivement, pour aider les boxeurs de la région à briller au niveau mondial.

Vos prochains objectifs ?

Je veux conserver ma ceinture. Je prépare aussi la Coupe du monde en septembre en Russie. En novembre, je serai à Madagascar pour tenter de décrocher un quatrième titre de champion d’Afrique.

Une équipe mauricienne concourait en amateur à l’«Arnold Multi Sport Festival and Expo». Quelle est votre appréciation de la prestation du groupe qui avait enregistré 6 victoires contre 3 contre l’Afrique du Sud ?

L’équipe qui s’était alignée en Afrique du Sud s’est montrée exemplaire à tous les niveaux. Il y avait une parfaite cohésion entre chaque kickboxer. Les gars ont fait preuve de beaucoup de discipline et de détermination. Beaucoup de gens sont venus féliciter nos boxeurs pour leur combativité. Nous avons des jeunes avec beaucoup de potentiel. Il faut continuer le bon travail d’équipe.

Le combat s’est tenu durant l’«Arnold Classic Africa». Le festival a réuni plus de 10 000 participants dans 47 disciplines. Décrivez-nous l’ambiance ?

C’était atypique. Nous étions dans une salle dans laquelle se tenaient à la fois les épreuves de volley-ball et de tennis de table. Ce qui fait qu’il y avait beaucoup de monde autour de nous. Il y avait de l’ambiance mais elle était différente de celle à laquelle on est habitué.

L’acteur Arnold Schwarzenegger, qui parraine le festival, était présent. L’avez-vous croisé ?

Malheureusement, non. Mais il a assisté aux compétitions de body-building.