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Finale NBA: Golden State, le coup du banc fou

3 juin 2016, 12:44

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Finale NBA: Golden State, le coup du banc fou

 

Même si Stephen Curry est passé complétement à côté du match N.1 de la finale 2016 jeudi, Golden State a assommé Cleveland et LeBron James 104 à 89 grâce à ses remplaçants, remontés et sans complexe.

Pour sa sixième finale NBA consécutive, «King James» s’était préparé à tout, mais sans doute pas à un tel scénario.

La star de Cleveland n’a pas pu cacher sa frustration lorsqu’il est revenu sur le banc au cours de la 4e période, alors que son équipe était en perdition, reléguée à vingt points (96-76).

Ses Cavaliers ont en effet laissé passer une occasion en or de s’imposer à Oakland et de débuter idéalement cette finale 2016, revanche de l’édition 2015 remportée quatre victoires à deux par Golden State.

Les deux atouts offensifs de Golden State, Stephen Curry et Klay Thompson, n’ont en effet marqué que 20 points à eux deux, dont onze pour le double MVP en titre et meilleur marqueur (30,2 points par match en saison régulière) de la NBA.

Avec son famélique 4 sur 15 au tir, Curry a produit sa plus mauvaise prestation de la saison, au pire moment, mais sa doublure Shaun Livingston a répondu présent avec 20 points, nouveau record personnel en play-offs, et 80% de réussite au tir.

Le banc des Warriors a été phénoménal avec 45 points, contre 10 pour les remplaçants de Cleveland, et son impact physique en défense avec notamment Andre Iguodala, de retour au niveau qui lui avait offert le trophée de meilleur joueur de la finale 2015.

- 'L’ADN de cette équipe' -

«Steph et Klay nous ont montré l’exemple face à Oklahoma City et c’est grâce à eux si on en est là», a rappelé Livingston en référence à la finale de conférence Ouest où Golden State a été mené trois victoires à une par le Thunder, avant d’empocher son billet pour la finale au terme du match N.7 lundi.

«Je suis vraiment fier de mes coéquipiers, ils ont réussi quelque chose d’énorme, mais je ne suis pas surpris, c’est l’ADN de cette équipe», a remarqué Curry.

La rencontre a été équilibrée pendant un quart-temps seulement, avant que Golden State n’écoeure Cleveland en deuxième période en prenant onze points d’avance (39-28) et en regagnant les vestiaires avec un confortable matelas (52-43).

Sous l’impulsion de James (23 pts) et de Kyrie Irving (26 pts), les Cavaliers, en quête du premier titre de leur histoire, sont brièvement passés en tête (66-65), ce qui a eu pour effet de déchaîner Draymond Green (16 pts), Iguodala (12 pts) et Leandro Barbosa (11 pts).

Cleveland, limité à 38,7% de réussite au tir, a définitivement et rapidement capitulé dans le 4e quart-temps.

«On a eu notre chance dans le 3e quart-temps, mais on ne peut pas laisser leur banc marquer 45 points, on ne peut pas perdre autant de ballons (17, NDLR), il faudra être bien meilleur dans le match N.2» dimanche, a prévenu James.

Même si le double champion NBA et quadruple MVP, qui a perdu pour la sixième fois en sept tentatives le match N.1 d’une finale, refuse de dramatiser et «reste confiant», Golden State a frappé les esprits.

Le champion en titre, qui a réalisé la meilleure saison régulière de l’histoire (73 victoires en 82 matches), semble bien avoir retrouvé sa superbe, écornée par Oklahoma City, et ce avec un Curry à des années-lumière de son meilleur niveau.